Jamy Gourmaud raconte sa passion pour la course : "À la 17e minute, mes jambes se libèrent"

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Aurélie Dupuy
L'animateur est un habitué de la course à pied, un moyen pour lui de profiter de la nature tout en se libérant l'esprit.
INTERVIEW

Plus que chaque week-end, l'animateur Jamy Gourmaud chausse ses baskets et s'en va courir, parfois même quand il est sur un lieu de tournage. En général, "c'est trois, quatre fois par semaine", précise l'ancien pilier de C'est pas sorcier, qui a profité de son passage dans les studios d'Europe 1 pour raconter sa passion de la course à pied à Bernard Poirette. Au micro, il a détaillé sa routine.

Toujours "au contact de la nature"

L'animateur féru de science pratique la course seul, à l'écoute de son environnement. "Il y a beaucoup de coureurs avec un casque sur la tête. Moi j’aime courir les oreilles ouvertes. Je cours seul dans la forêt - j’ai la chance d’habiter à côté de la forêt de Clamart - et j’aime bien me retrouver au contact de la nature." Il ne joue pas non plus la carte de la facilité : "J’aime bien quand ça monte bizarrement." L'un de ses plus beaux souvenirs est d'avoir couru sur l’île de la Réunion, à Takamaka, une zone très pluvieuse. "Ça monte, on court et on avance vers la pluie. On rentre dans ce rideau de pluie", explique-t-il.

Entendu sur europe1 :
"Je me lève, j'avale un grand verre d'eau et je vais courir"

Et pas de mini-parcours pour lui : "J’aime bien courir une bonne dizaine de kilomètres. Il y a un déclic à 17 minutes. À la 17e minute, je regarde mon chrono, mes jambes se libèrent et là, je pars, j’ai l’impression de flotter", s'enthousiasme le sportif. "Je pense que c’est un moment où je libère des choses et en même temps, je pense, je réfléchis, j’écoute, je me fais happer par ce qui se passe autour de moi. Vous entendez des oiseaux, vous voyez des animaux. Je suis un grand distrait donc je peux me faire happer par un truc, je cours, je fais deux kilomètres et je ne m’en rends pas compte."

Un coureur du petit matin

Au niveau des horaires, il est plus un coureur des aurores. "Je me lève tôt et j’adore le matin. Ça peut être six heures. Je me lève, j’avale un grand verre d’eau et je vais courir." Aux pieds, il n'a pas forcément les dernières chaussures à la mode ou ultra perfectionnées. Ses running "n’ont pas dix ans mais celles que j’utilise doivent bien avoir deux, trois ans. Une fois qu’on est bien dans ses chaussures, on n’a pas envie de changer. Mais malheureusement, ça s’use et il le faut", conclut-il.