Calanques 1:35
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Chloé Lagadou, édité par Yanis Darras // Crédit photo : CAVALIER Michel / hemis.fr / hemis.fr / Hemis via AFP
Face à l'afflux de touristes, de plus en plus de sites naturels voient leur nombre de visiteurs limités. Objectif, préserver la biodiversité locale et réduire la pollution plastique sur place. Une politique qui "fonctionne", assure l'association Clean my Calanques.

Le mois de mai est souvent synonyme de week-ends prolongés. Beaucoup de Français en profitent pour réaliser quelques escapades en pleine nature, ou le long des côtes pour profiter du retour du beau temps. Mais certains sites naturels sont victimes d'une surfréquentation touristique et cela peut devenir une menace pour les écosystèmes.

"Il y a moins de déchets"

Alors, de plus en plus de sites doivent prendre des mesures pour limiter l'impact du tourisme sur la nature. C'est le cas des calanques de Sugiton et des Pierres Tombées à Marseille ou depuis l'année dernière, pour s'y baigner, il faut réserver sa place. "Ça fonctionne bien, il y a eu moins de déchets" par exemple, se félicite au micro d'Europe 1 la directrice communication de l'association Clean my Calanques. 

"Le fait qu'il y ait moins de monde aussi, ça fait moins de bruit, moins de passage, donc ça effraie moins les animaux. C'est vraiment mieux que moins de monde, que ce soit pour l'érosion mais aussi pour la faune endémique qu'il y a dans les calanques", poursuit-elle. 

D'autres sites bientôt concernés

D'autres lieux limitent aussi leur fréquentation. En France, par exemple, c'est le cas du mont Blanc, de l'île de Porquerolles, mais aussi à l'étranger avec la plage de Maya Bay en Thaïlande ou encore à Venise. "Depuis une dizaine d'années, le nombre de sites qui se posent la question et qui décident de mettre en place des conditions de restriction est en train d'augmenter considérablement. Et ce que l'on constate aujourd'hui, c'est que tous les lieux naturels sont amenés tôt ou tard à se poser la question de la surfréquentation", souligne Vincent Vlès, chercheur émérite au CNRS. 

Et justement, cet été, en Corse, le GR20 envisage de mettre en place des quotas pour protéger ces espaces naturels.