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Invitée sur Europe 1 pour présenter son dernier album de chants de fêtes de fin d’année, En attendant Noël, la chanteuse québécoise Isabelle Boulay raconte comment elle a pris confiance en elle au fur et à mesure de sa carrière. Enfant, elle avoue avoir ressenti le "syndrome de l'imposteur" et avoir toujours comparé sa voix à celle de Céline Dion.
INTERVIEW

Vingt ans après "Parle-moi", "Un jour ou l’autre" ou "Quelques pleurs", la chanteuse québécoise Isabelle Boulaysort un nouvel album, En attendant Noël. Invitée vendredi d'Anne Roumanoff, elle est revenue sur sa carrière fulgurante, marquée par le succès de son album Mieux qu’ici-bas, vendu à plus d’un million d’exemplaires en France. "J’ai été longtemps complexée par ma voix", confie pourtant l’artiste. "Je n’ai pas une voix aussi performante que celle de Céline Dion."

Entendu sur europe1 :
Isabelle Boulay admet réussir à écouter sa propre voix depuis seulement cinq ans et la sortie de son album Merci Serge Reggiani. "J’ai toujours eu un peu le syndrome de l’imposteur", explique-t-elle. Elle a pourtant enchaîné les succès dès son enfance, en particulier au Festival en chanson de Petite-Vallée à 18 ans puis, un an plus tard, en remportant le concours du Festival international de Grandby grâce à une interprétation d'"Amsterdam" de Jacques Brel.

"A Starmania, j’avais 22 ans, je n’avais pas confiance en moi"

La chanteuse évoque aussi son rôle principal dans la comédie musicale Starmania de Michel Berger, un spectacle devenu l’un des plus joués du répertoire francophone. "J’avais 22 ans, je n’avais pas confiance en moi", avoue-t-elle.

Elle rembobine encore. "Quand j’étais dans la chorale enfant, on m’avait évincée parce que je chantais trop fort", sourit-elle. "Je suis allée voir un grand professeur de voix à New York, qui a enseigné à Céline Dion entre autres. Il m’a dit : ‘Les gens doivent souvent vous dire que vous parlez trop fort. Ne les écoutez pas. Parlez toujours, utilisez votre voix’."