Gérard Lanvin et Olivier Marchal, "papis" du cinema mais pas "vieux cons"

Gérard Lanvin et Olivier Marchal en 2010.
Gérard Lanvin et Olivier Marchal en 2010. © JEAN-PIERRE MULLER / AFP
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Antoine Cuny-Le Callet
Tous deux à l'affiche du film "Papi-sitter", Gérard Lanvin et Olivier Marchal étaient les invités d'Isabelle Morizet, dimanche sur Europe 1. Évoquant également la sortie prochaine de "Bronx", réalisé par Olivier Marchal, les deux acteurs ont dénoncé le mépris latent de certaines "personnes" du milieu du cinéma, les enterrant un peu trop vite.
INTERVIEW

Ringards, Gérard Lanvin et Olivier Marchal ? Invités d'Isabelle Morizet, dimanche sur Europe 1, les deux compères ont évoqué la sortie prochaine d'une comédie, Papi-sitter, et d'un film policier Bronx. L'occasion d'évoquer le financement difficile de ce dernier, et leur irritation à l'égard de certains rouages du milieu du cinéma.

"Je n'ai aucune chaîne de télévision en co-financement", affirme Olivier Marchal. "On n’est pas aimés, Gérard et moi. On est des espèces de 'bad guys', des mecs qui n’ont pas la légitimité d’être encore, à nos âges, dans le métier." Le réalisateur et acteur, visiblement remonté, a par exemple dénoncé l'attitude du responsable cinéma de la chaîne France 2, une personne "odieuse, haineuse et aigrie", selon ses mots, et qui les aurait traités "comme de la merde".

Soutien du public

Les deux hommes regrettent de passer pour des "vieux cons" auprès des promoteurs du cinéma français alors même qu'ils bénéficient toujours du soutien du public. "Quand les Lyonnais passe sur France 2, ça cartonne. Les Rivières pourpres, ça cartonne. 36 quai des orfèvres, encore aujourd’hui, 15 ans après, ça fait des scores d’enfer [...] On a le public, c’est la plus belle des récompenses pour nous."

Connus pour leurs films d'actions, c'est pourtant sans pistolets mais avec du tempérament que les deux acteurs se présentent devant leur public dans Papi-sitter.