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A.H.
Chaque week-end sur Europe 1, dans "La voix est livre", avec Nicolas Carreau, deux libraires partagent leurs coups de cœur.

Chaque semaine, des libraires extraient des pépites de leurs rayonnages. Ce samedi, Anaïs Ballin, de la librairie "Les Mots et les choses", à Boulogne, et Anaïs Jacquemont, de la librairie "Mollat", à Bordeaux, nous dévoilent leurs choix dans La voix est livre, sur Europe 1.

Etre en vie, de Cristina Comencini, aux éditions Stock

"En France, on connaît déjà Cristina Comencini. Elle a été publiée chez Verdier, chez Grasset, et a été nommée aux Oscars pour le meilleur film étranger pour l'adaptation de son propre roman, qui s'appelait La Bête dans la cœur. Là, elle revient avec un roman qui s'appelle Etre en vie, autour du destin, de la vie et de la mort. Le point de départ est assez étrange : le double suicide d'un couple dans une chambre d'hôtel à Athènes. Les deux personnages sont Catarina et Daniele. La femme qui est morte est la mère de Katarina, et l'homme qui est mort est le père de Daniele. Eux n'ont aucun lien de parenté, ne se sont jamais vus, mais leurs parents sont morts ensemble, et il faut régler les histoires d'autopsie. La langue est brûlante. On est à Athènes, en plein été, et l'atmosphère est suffocante. Ce n'est pas un thriller, il n'y a pas vraiment d'enquête policière. Ce roman, dont le point de départ est la mort, est vivant, avec une puissance hallucinante". 

Les Garçons de l'été, de Rebecca Lighieri, aux éditions Folio

"C'est absolument génial. Cela se passe dans le Pays basque, dans une famille bien sous tous rapports. Le père est pharmacien, la femme s'est dédiée toute sa vie à ses enfants absolument magnifiques. Nous, nous allons suivre les deux frères, qui sont grands, beaux, surdoués. Passionnés de surf, ils vont partir à La Réunion essayer de nouvelles vagues. Malheureusement, le plus grand, le plus beau, le plus intelligent des deux va se faire bouffer la jambe par un requin. À partir de ce moment, on vire au thriller. Dans cette famille qui l'on croyait absolument parfaite, le vernis se brise, et l'on jubile à la détester".