Claudia Tagbo, Kad Merad et Lionel Abelanski sont à l'affiche à partir du 3 mars de la pièce Amis au Théâtre de La Michodière, à Paris. Au micro de Matthieu Noël, Kad Merad a raconté vendredi les préparatifs de la pièce. Il a notamment évoqué une sanction assez originale destinée aux comédiens qui arrivent en retard lors des répétitions.
Actuellement en pleine répétition d'Amis, Kad Merad remarque qu'il est difficile de tester les répliques comiques de la pièce. "C'est un enfer. Plus ça va, plus on est en dépression", affirme-t-il, en riant. "Les techniciens ont le nez dans leur documents donc plus personne ne rit et il n'y a personne dans la salle."
Une dose de texte "incroyable"
Pour contrer ce problème, les comédiens ont trouvé quelques solutions. L'une d'entre elles demande une grande concentration. "Il faut imaginer que le public rigole", explique-t-il, en ajoutant qu'à ce stade, les comédiens se concentrent encore sur le texte. Car, "la dose de texte que l'on a tous les trois qui est incroyable", indique-t-il. Autre possibilité : faire venir des personnes dans la salle. "Je vais faire venir ma famille dont mon fils âgé de 15 ans, mais ça va rester très intime", assure-t-il.
Pendant les répétitions, l'ambiance reste tout de même bon enfant. Kad Merad raconte, par exemple, qu'une sanction originale s'applique aux comédiens retardataires. "Ils sont passibles de la peine de collé serré", raconte-t-il. Une punition qui a lieu généralement sur du zouk, et plus précisément sur le célèbre titre du groupe Kassav, Zouk la se sel medikaman nou ni. "Vous ne connaissez pas cette chanson ? C'est un hymne, c'est enivrant !", se réjouit Kad Merad.