Michel Vuillermoz 2:44
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Alexis Patri , modifié à
Au micro d'Isabelle Morizet dans l'émission "Il n'y a pas qu'une vie dans la vie" dimanche, le comédien Michel Vuillermoz revient sur son parcours personnel et professionnel. Et notamment sur la peur qu'il a fait naître chez sa fille en incarnant le rôle du grand méchant loup dans une pièce de théâtre.
INTERVIEW

Le grand méchant loup continue d'effrayer les plus jeunes. Et le comédien Michel Vuillermoz en a fait les frais. C'est ce qu'il explique en partageant dimanche au micro d'Isabelle Morizet une anecdote personnelle qui mêle son métier et sa vie de famille, à l'occasion de son invitation dans l'émission Il n'y a pas qu'une vie dans la vie. Car, quand il ne joue pas pour la série Ovni(s) ou à la Comédie française, Michel Vuillermoz passe son temps avec ses deux filles Anna, 9 ans et demi, et Lou, 6 ans et demi.

À trois ans, l'aînée vient au Français pour voir son père jouer dans une adaptation des Contes bleus du chat perché de Marcel Aymé. "Je jouais le rôle du loup, un peu en clin d'œil à Wolwerine, avec des rouflaquettes et un gros manteau", se souvient le comédien. Mais sa fille ne reste pas dans la salle jusqu'à son arrivée sur scène. La musique d'ambiance d'introduction et les cris de loup qui l'accompagnent terrorisent la petite fille.

"La seule enfant qui est partie du spectacle, c'est la mienne !"

"On a fait une centaine de représentations. On a entendu une seule fois une enfant dire "Maman, je veux partir ! Maman, je veux partir ! Maman, j'ai peur !". C'était la mienne", s'amuse Michel Vuillermoz. "La seule enfant qui est partie du spectacle, c'est la mienne ! Elle a vu le spectacle depuis un écran dans le hall de l'entrée, et elle a accepté de revenir après, parce qu'un copain acceptait de l'accompagner."

L'épisode n'est pas passé inaperçu auprès de la troupe de la Comédie française, qui s'apprêtait à monter sur scène. "On a explosé de rire derrière le rideau, on en pleurait de rire", sourit le comédien et père de famille.

Mais, une fois la famille rentrée à la maison, l'ambiance n'est pas tout à fait la même. "Ça a été un petit traumatisme pendant une semaine", résume Michel Vuillermoz. "Ma fille me demandait tous les soirs si je n'étais vraiment pas le loup. J'ai mis une semaine à vraiment la convaincre que, non ma chérie, je ne suis pas le loup. Elle me posait la question tous les soirs, elle n'était vraiment pas sûr que son papa ne soit pas le loup !"