clovis cornillac 2000
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Guillaume Perrodeau
Dans "L’Équipée sauvage" sur Europe 1, le comédien revient sur sa petite traversée du désert, après le film "La Grande Boucle". Une expérience qui lui a permis de prendre du recul et aussi de se diriger vers la réalisation, avec son premier long-métrage en tant que cinéaste en 2015.
INTERVIEW

Lorsqu'on s'attarde sur la filmographie de Clovis Cornillac, on constate que l'acteur a enchaîné les projets dans les années 2000. À partir de 2001, le comédien est à l'affiche d'environ trois films par an et ce, jusqu'en 2013, date de la sortie du long-métrage La Grand Boucle, de Laurent Tuel. Dans ce film, Clovis Cornillac tient le rôle principal. Il faudra ensuite attendre deux ans, et l'année 2015, pour le retrouver à sur grand écran, dans son propre et premier film : Un peu, beaucoup, aveuglément. Dans L’Équipée sauvage sur Europe 1, le comédien revient sur cette absence de deux ans.

"Le film n'était pas réussi et c'est aussi de ma faute"

"Il y a quelque chose qui s'est un peu éteint avec ce film (La Grand Boucle)", confie Clovis Cornillac, "comme une sorte d'impression qu'on commence à faire les choses sans convictions". Aujourd'hui, l'acteur estime qu'il a accepté le projet de La Grand Boucle pour des raisons "un peu égoïstes". "Le film n'était pas réussi et c'est aussi de ma faute", indique le comédien. Clovis Cornillac s'est alors remis en question. "Je me suis dit : 'maintenant, il faut arrêter ça. Ce n'est pas juste vis-à-vis du public potentiel et vis-à-vis des gens avec qui je travaille", se souvient-il.

Clovis Cornillac a alors refusé tous les projets d'acteurs qu'on lui proposait. "C'est là qu'est venue la réalisation, la plus belle chose qui m'est arrivée dans la vie", estime-t-il. Viendra ensuite son premier film, Un peu, beaucoup, aveuglément (2015), puis Belle et Sébastien 3 : Le dernier chapitre (2017). "Jamais je n'aurais imaginé que la réalisation soit une aventure aussi forte et puissante", souligne Clovis Cornillac.