Bataille judiciaire entre Jérémy Ferrari et Franck Dubosc

© AFP - Montage Europe 1
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G.P.
L'humoriste a fait appel d'une décision de justice le déboutant, alors qu'il avait attaqué les participants à la version finale du film "Les têtes de l'emploi", dont Franck Dubosc. Il réclame 600.000 euros.

Polémique autour du film Les têtes de l'emploi. Jérémy Ferrari a été débouté par les juges du Tribunal de Grande Instance de Paris. L'humoriste réclamait 600.000 euros de préjudice, estimant avoir subi une grave atteinte à son droit moral d'auteur. Il avait attaqué en justice une société de production et les participants à la version finale du film Les têtes de l'emploi, dont Franck Dubosc.

L'histoire débute en avril 2012. À cette époque, Jérémy Ferrari s’attelle à l'écriture d'une comédie sociale sur le chômage dont il souhaite être à la fois l'acteur et le réalisateur. Un premier script est rédigé et rapidement, la société JS production acquiert les droits du scénario pour produire le film. Problème, la relation entre Jérémy Ferrari et la production se dégrade au fur et à mesure de la collaboration. La cause ? Des modifications apportées au scénario.

"Profond désaccord sur la réécriture du texte". En juin 2015, Jérémy Ferrari fait ainsi part de son "profond désaccord sur la réécriture du texte", selon BFM Business. Lui qui voulait "réaliser un film social et provocateur" se retrouve avec "une comédie classique, facile et lissée" entre les mains, détaille BFM Business. Il décide de ne plus être associé au projet et entame, avec JS production, des négociations pour obtenir un dédommagement financé, mais aucun accord ne va aboutir.

Jérémy Ferrari fait appel. L'humoriste décide alors d'attaquer en justice la production et les personnes qui sont intervenues sur le scénario : les deux réalisateurs Franck Magnier et Alexandre Charlot, mais aussi l'acteur Franck Dubosc, qui tient le premier rôle dans le film. Jérémy Ferrari a donc été débouté par le TGI, mais il a fait appel de cette décision.