Arielle Dombasle : "Les Parisiennes, quelque chose de totalement moderne à l'époque"

  • Copié
Guillaume Perrodeau
Chez Laurence Boccolini, Arielle Dombasle, accompagnée de Mareva Galanter, évoquent le "girls band" des années 1960, qu'elles reforment depuis mai dernier.

Après Les Folies Bergère, Les Parisiennes s'apprêtent à partir en tournée dans toute la France, avec un passage à l'Olympia, les 18 et 19 décembre prochains. L'animateur et producteur Laurent Ruquier, fasciné par ce groupe yé-yé des années 1960, a décidé de le reformer, avec un nouveau quatuor féminin : Helena Noguerra, Inna Modja, Mareva Galanter et Arielle Dombasle. Ces deux dernières étaient chez Laurence Boccolini lundi.

"C'était quelque chose de totalement moderne à l'époque". Dans les années 1960, Les Parisiennes animaient la capitale et la France avec leur musique et leur joie de vivre communicative. On leur doit plusieurs tubes, comme le célèbre Il fait trop beau pour travailler. Raymonde Bronstein, Anne Lefébure, Hélène Longuet et Anne-Marie Royer formaient le quator original, réunies autour de Claude Bolling. "Il faut citer ce très grand compositeur, jazzman, qui a apporté le swing en France", souligne Arielle Dombasle. "C'était quelque chose de totalement moderne à l'époque et c'est pour ça que Les Parisiennes étaient complètement d'avant-garde", explique l'artiste. Apparu au plus fort des années yé-yé, Les Parisiennes - ancienne version - côtoyaient en effet les Serge Gainsbourg et autre France Gall : le gratin de la scène musicale française.

 

>> Êtes-vous prêts à jouer le jeu ? Tous les jours de 16h à 17h avec Laurence Boccolini. Retrouvez le replay de l’émission ici

"Les premières Parisiennes étaient présentes pour les débuts". Sur scène, pour la version 2018, Helena Noguerra, Inna Modja, Mareva Galanter et Arielle Dombasle offrent un show entre danse et chanson. "Il y a des danseurs, des costumes extraordinaires, de grands décors : c'est un très beau spectacle avec une belle mise en scène", indique Mareva Galanter. "Et c'est du vrai live", insiste Arielle Dombasle.

Pour les premières, au Folies Bergères, le "girls band" original était d'ailleurs venu voir leurs successeuses. "Les premières Parisiennes étaient présentes pour les débuts. Elles étaient très émues, mais très heureuses de revoir ces chansons sur scène", raconte Arielle Dombasle.