Amélie Nothomb : "J’aurais voulu ressembler à Robert Smith"

L'écrivaine belge Amélie Nothomb
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G.P. , modifié à
L'écrivaine raconte son adolescence dans les années 1980 à Bruxelles, dans "De quoi j'ai l'air ?" sur Europe 1.
INTERVIEW

Amélie Nothomb est de retour en librairie avec Riquet à la houppe. L'écrivaine belge y adapte le conte populaire de Charles Perrault du même nom. Dans De quoi j'ai l'air ? sur Europe 1, l'auteure revient sur son adolescence un peu compliquée en Belgique. Heureusement, la musique était là pour lui remonter le moral.

"Je rate totalement mon adaptation belge". "J'étais malheureuse comme tout", se remémore Amélie Nothomb avec le sourire aujourd'hui. Les années ont passé depuis son adolescence à Bruxelles dans les années 1980, mais l'écrivaine en garde un souvenir précis. "Moi qui avait bien réussi mon adaptation en Asie, je rate totalement mon adaptation belge", se souvient Amélie Nothomb. La jeune adolescente revenait alors tout juste du Laos, où elle avait passé plusieurs années, son père, diplomate belge, voyageait beaucoup à l'époque.

"Je n'avais pas un seul ami". Alors qu'elle rentre à l'université, Amélie Nothomb se souvient qu'elle avait du mal à se faire accepter par ses camarades. "Les jeunes ne sont pas gentils si vous n'êtes pas comme eux. (...) Et moi, je n'étais pas du tout comme eux", raconte l'auteure de Stupeur et Tremblements. Conséquence, "je n'avais pas un seul ami et j'en souffrais abominablement".

Mais les années 1980 riment aussi avec musique pour l'écrivaine, qui se rappelle au bon souvenir de ses artistes préférés. Ainsi, Amélie Nothomb adorait The Cure mais aussi Depeche Mode. "Je voulais ressembler à Robert Smith, ça n'a jamais marché non plus", conclut l'écrivaine.

>> Retrouvez ici l'intégrale de l'émission De quoi j'ai l'air ?