Un proche de Michael Jackson critique la "déontologie" des médecins

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
"Le rôle des médecins, c’est de savoir dire non", a dénoncé sur Europe 1 Tarak Ben Ammar, l’ancien manager du chanteur.

Mickael Jackson savait "charmer" ceux qui l’entouraient pour obtenir ce qu’il voulait, reconnaît Tarak Ben Ammar qui parle du chanteur, mort le 25 juin, comme d’un "jeune enfant qui essaie de convaincre ses médecins de le soigner". Mais son ex-manager et ami pointe très directement du doigt les médecins qui entouraient la star. Il les juge responsables de ne pas avoir dit "non".

"Quand on voit le nombre de médicaments qui lui ont été injectés la veille et le jour de sa mort, c’est assez inquiétant. La déontologie de ces médecins a disparu et l’appât du gain et de la notoriété a repris la place", a martelé sur Europe 1 samedi Tarak Ben Ammar. Une accusation qu’il formule depuis l’annonce de la mort de Michael Jackson et qui a été étayée par les conclusions de l’enquête de l'institut médico-légal de Los Angeles.

Cet institut a confirmé vendredi que Michael Jackson avait succombé à une "grave intoxication" du puissant anesthésiant propofol, combiné à un cocktail d'autres médicaments, sédatifs, somnifères et autres analgésiques.

D’où l’accusation d’ "homicide" formulée par l’institut médico-légal de Los Angeles et reprise à son compte par Tarak Ben Ammar. Tous les regards se tournent maintenant, plus que jamais, vers le Dr Conrad Murray, celui qui suivait depuis quelques mois Michael Jackson et qui a reconnu avoir administré du propofol au chanteur le matin de sa mort.