Quand les jouets deviennent de véritables stars de cinéma

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HOLLYWOOD - De Transformers à Toy Story en passant par Ted, l'univers des jouets prend de plus en plus d'ampleur au cinéma, depuis 30 ans.

Après les LEGO, c'est au tour des Playmobil de faire leur apparition sur grand écran, révèle Variety, le magazine américain consacré à l'industrie du spectacle. Les bonshommes aux bras articulés, aux visages neutres et aux multiples accessoires, créés en Allemagne en 1974, ont inspiré les producteurs de cinéma. Depuis une trentaine d'années, les jouets de notre enfance prennent de plus en plus de place au cinéma. Europe1.fr fait le point.

De Musclor... L'un des premiers jouet, sinon le premier à avoir inspiré un réalisateur n'est autre que Musclor. "L'homme le plus fort de l'univers", qui porte un slip rouge, a fait la joie des enfants en 1981 sous la forme d'une figurine, créée par la société américaine Mattel, à qui l'on doit aussi Barbie. Dès 1987, le personnage devient le héros d'un dessin animé, puis d'un film de Gary Goddard, Musclor et les maîtres de l'univers. Et c'est l'acteur Dolph Lundgren qui s'est glissé dans le fameux slip rouge.

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… A Transformers. Depuis, de nombreux jouets sont devenus les stars des films. Les figurines Transformers apparaissent en 1983, créées par les entreprises japonaise Takara Tomy et américaine Hasbro. Les jouets, des robots qui peuvent être transformés en véhicules, ne tardent pas à atterrir au cinéma dans un blockbuster, sorti en 2007. Et le film marche si bien que les producteurs lancent trois suites : Transformers 2 : La revanche, Transformers 3 : La face cachée de la Lune et Transformers 4 : L'âge de l'extinction. Preuve du succès, ce dernier volet est l'un des plus gros succès mondial de l'année 2014, avec près de 750 millions de dollars de recettes.

En passant par G.I Joe. Le personnage de G.I Joe, une figurine en plastique créée par Hasbro en 1964, inspire notamment un film d'action en 2009, G.I. Joe - Le réveil du Cobra, puis une suite, sortie l'année dernière. Dans G.I. Joe : Conspiration, là encore tiré de l'univers des jouets, avec Bruce Willis au casting, on entend des phrases aussi modestes que "Allez, on a une planète à sauver".

Ted, l'ourson mal léché. Enfin, comment ne pas parler de l'ourson Ted, héros mal luné du film qui porte son nom, sorti en 2012 ? Là encore, la star n'est autre qu'un ours en peluche, mal élevé, buveur invétéré et amateur de femmes.

Changement de cap avec Pixar. Le studio d'animation Pixar, lui aussi, a flairé le bon filon. En 1995, on découvre Toy Story sur les écrans de cinéma. Au cœur du film ? Une joyeuse troupe de jouets, dont Woody le cow-boy et Buzz l'Eclair. Cette fois, il s'agit d'un long-métrage d'animation entièrement réalisé en image de synthèse. Dans la même veine, La grande aventure Lego, sortie en 2013, a été un tel triomphe en salles, les recettes mondiales atteignant les 450 millions de dollars, que la Warner réfléchit à des suites. Pas étonnant dès lors de voir Pathé et Wild Bunch prendre le même chemin. Les deux studios travaillent actuellement à un long-métrage animé pour le grand écran, avec en vedettes, des Paymobil.   

Playmobil

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Mais la joujou-mania ne s'arrête pas là. Shrek et les transformers réunis à l'écran, c'est pour quand ? L'idée n'est peut-être pas complètement irréaliste si l'on en croit les informations du New York Times. Le fabricant de jouets américain Hasbro aurait des vues sur les studios de cinéma DreamWorks Animation, et aurait même entamé les discussions pour un éventuel rachat.