Cannes : le programme du 20 mai

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Aurélie Frex , modifié à
Cannes rend hommage à Jafar Panahi, cinéaste iranien emprisonné, en présentant son film.

Déjà vendredi sur la Croisette, et l’annonce de la Palme d’or se fait de plus en plus proche. En course avant le week-end : This must be the place et Drive.

L’EVENEMENT

En projetant hors compétition In film nist (Ceci n’est pas un film), de Jafar Panahi et Motjaba Mirtahmasb, Cannes déroule son tapis rouge à la liberté d’expression. Le cinéaste Jafar Panahi est en effet emprisonné dans son pays. Il a été condamné, en décembre 2010, à six ans de prison, à ne plus réaliser de films, et à quitter le pays pendant vingt ans.

Le film américain Drive, avec Ryan Gosling et Carey Mulligan, est présenté en compétition, tout comme This must be the place, de Paolo Sorrentino. Avec ce dernier film, Sean Penn montera les marches pour la deuxième fois cette année, après Tree of life, de Terrence Malick, mardi.

EN COMPETITION

This must be the place, de Paolo Sorrentino

Cheyenne, ancienne star du rock, a 50 ans. Il a conservé un look gothique, et vit de ses rentes à Dublin. La mort de son père, avec lequel il avait coupé les ponts, le ramène à New York. Il découvre que son père avait une obsession : venger une humiliation dont il avait été victime. Cheyenne se met donc en quête de poursuivre cette quête.

Drive, de Nicolas Winding Refn

Un cascadeur tranquille se métamorphose dès la tombée de la nuit, pour devenir pilote de voitures pour le compte de la mafia. La combine est bien rodée jusqu’au jour où l'un des casses tourne mal et l’entraîne dans une course-poursuite infernale.

HORS COMPETITION

In film Nist (Ceci n’est pas un film), de Jafar Panahi et Mojtaba Mirtahmasb.

Jafar Panahi attend depuis des mois le verdict de la cour d’appel. A travers la représentation d’une journée de sa vie de Jafar Panahi, les deux réalisateurs ouvrent une fenêtre sur la situation actuelle du cinéma iranien. Un film réalisé dans des conditions semi-clandestines.

La Khaoufa Baada Al’Yaoum (Plus jamais peur), de Mourad Ben Cheikh

Ce premier film, qui concourt pour la caméra d’or, est consacré à la récente révolution tunisienne.

UN CERTAIN REGARD

Le Chasseur, de Bakur Bakuradze

Le chasseur Ivan Dunaev vit dans une ferme avec sa famille et son bras-droit Viktor. Il rencontre alors une prisonnière dont il s'éprend. Mais celle-ci disparaît.

The Murderer (The Yellow Sea), de Na Hong-Jin

Frontière entre la Russie, la Chine et la Corée du Nord. Criblée de dettes, proche de la misère, un homme accepte un contrat pour assassiner un homme en Corée du Sud. C'est son dernier recours pour subvenir aux besoins de sa famille. Il se retrouve pris dans un engrenage.

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