127 Heures pour survivre

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Le film inspiré de l'histoire d'un alpiniste américain, Aron Ralston, sort mercredi.

127 heures d'angoisse et une décision lourde de conséquences pour survivre. L'histoire incroyable d'Aron Ralston sort mercredi sur les écrans. Dans 127 Heures, réalisé par Danny Boyle, James Franco interprète cet alpiniste chevronné qu'un rocher déséquilibré va obliger à sectionner son propre bras.

Un homme sûr de lui

Mai 2003. Gorges de l'Utah, dans l'ouest des Etats-Unis. Aron Ralston vient de quitter son job d'ingénieur de chez Intel pour se consacrer aux sports extrêmes. Sûr de lui, il part gravir un canyon sans prévenir personne. Mais quand un rocher glisse sous ses pieds, il se retrouve coincé au fond d'une gorge, un bras écrasé par la pierre.

Regardez la bande-annonce du film :

S'amputer pour vivre

Dans son sac à dos, Aron Ralston n'a qu'une corde, un couteau de campeur, une gourde, un téléphone portable - qui ne capte pas - et une caméra. L'alpiniste doit se rendre à l'évidence : s'il veut survivre, il doit se couper le bras.

Pour se préparer à ce rôle, James Franco, qui interprète l'alpiniste, a visionné les images tournées par Ralston lui-même pendant ces 5 jours. Il y parle à ceux qu'il aime ou a aimé, sa famille, ses amis, ses ex-petites amies... "Il ne les montre pas à beaucoup de monde. Mais on a eu beaucoup de chance. Et oui, les vidéos sont très très impressionnantes", explique James Franco à CBS News. "Ce n'est pas Aron qui raconte son histoire, c'est Aron qui vit son histoire. Et à ce moment-là, il ne sait pas qu'il va survivre", poursuit James Franco dans une interview à Newsweek.

"C'est notre interprétation"

Pendant le tournage, James Franco "avait exactement le même équipement qu'Aron. Nous avons collé aux faits, nous voulions que James vive l'expérience lui-même, comme Aron l'avait fait", explique Danny Boyle à Vanity Fair. Pourtant, le film n'est pas un documentaire. "C'est notre interprétation [des faits]. Sinon, James aurait sans arrêt demandé à Aron s'il faisait bien comme cela s'était passé", précise le réalisateur à l'Examiner.

Sept ans après cette aventure, Aron Ralston, qui a désormais une pince métallique à la place du bras, a repris l'alpinisme. "Je ne voulais pas que l'amputation bloque ma vie. Mais je ne voulais pas me retrouver dans un autre canyon et me couper l'autre bras...", confiait-il sur Europe 1, début février. L'alpinisme est désormais père de famille. "C'est une bénédiction d'avoir vécu cette aventure. C'est une des plus belles choses qui me soient arrivées", assurait-il.

Ce huis-clos intense filmé par Danny Boyle est nommé six fois aux Oscars.