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Pyrénées-Orientales : 150 enfants et adolescents israéliens refusés d'accès d'un parc de loisirs, le gérant en garde à vue

Alexis Bourdon - Mis à jour le . 1 min

Alors qu'il pensait passer une journée dans un centre aquatique du sud-ouest de la France durant leurs vacances, un groupe de 150 d'enfants et d'adolescents israéliens s'en est vu refusé l'accès par le gérant. L'homme d'une cinquantaine d'années évoque des "convictions personnelles". Pour cette discrimination, il encourt trois ans de prison. Explications.

L'antisémitisme est de plus en plus décomplexé en France et il ne connaît pas de vacances. Nouvel exemple ce jeudi à Porté-Puymorens dans le sud des Pyrénées-Orientales : un groupe de 150 jeunes israéliens, des enfants âgés de 8 à 16 ans en vacances en Espagne, devait passer la journée dans un centre de loisirs côté français mais l'accès leur a été refusé. La garde à vue du gérant de l'établissement s'est terminée ce samedi 23 août.

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Une enquête a été ouverte

Pour discrimination fondée sur la religion, selon le parquet de Perpignan, l'homme d'une cinquantaine d'années a justifié son geste en raison de convictions personnelles. Les mineurs israéliens âgés de 8 à 16 ans se trouvaient à l'origine en vacances en Espagne avant de se rendre au centre aquatique. Le gérant du centre, jusqu'ici inconnu de la justice, risque jusqu'à trois ans d'emprisonnement.

De son côté, le groupe d'enfants a été réparti dans trois bus avant d'être escorté par la gendarmerie par mesure de sécurité. Conséquence de cette affaire : leur planning de vacances a été modifié et ils ont pris la direction d'un autre site touristique en France. Le trajet s'est déroulé sans le moindre incident.

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Une enquête a été ouverte, elle a été confiée à la brigade de recherches de la commune de Prades. Dans un poste sur X, le président du Crif, le conseil représentatif des institutions juges de France, Yonathan Arfi, dénonce une haine et une discrimination, il appelle à une sanction exemplaire.

Le gérant a été libérée ce samedi 23 août dans l'après-midi, selon France 3 Occitanie. Il sera bientôt présenté à un juge d'instruction.