Lyon : une nouvelle brigade de gendarmes mobiles dans les transports en commun de la ville

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Jean-Luc Boujon / Crédits : ANTOINE BOUREAU / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Une brigade mobile des transports en commun vient d'être créée dans le Rhône et opérera dans les bus, les trains ou les gares des communes situées en zones rurales proches de Lyon. Des nouveaux effectifs ayant pour objectif de faire face aux agressions et aux incivilités qui se multiplient. Europe 1 est allée à leur rencontre. 

Lutter contre l'insécurité. Il y a six mois, le gouvernement avait annoncé l'ouverture de 239 nouvelles brigades de gendarmerie pour les zones rurales. Ces effectifs sont en train de voir le jour. Parmi elles, une brigade mobile des transports en commun vient d'être créée dans le Rhône. Elle opérera dans les bus, les trains ou les gares des communes situées en zones rurales proches de Lyon. Europe 1 a rencontré ces nouvelles unités. 

"Gendarmerie nationale! Vous pouvez me suivre s'il vous plaît. Nous allons procéder à un contrôle d'identité. Avez-vous des objets dangereux sur vous ? Vous allez passer votre sac à mon collègue". Ce type de contrôle, ici à la sortie d'une station de métro, c'est le quotidien des gendarmes de la toute nouvelle brigade mobile des transports en commun. Depuis quelques jours, une quinzaine de militaires sillonnent le réseau, bus, trains et gares pour mieux le sécuriser, explique la Colonelle Sylvia St Cierge, qui commande le groupement de gendarmerie du Rhône.

"La priorité c'est de lutter contre les atteintes aux personnes. Les violences, les agressions, les outrages sexistes. Les vols mais également la consommation de stupéfiants, l'immigration irrégulière, les fraudes en tous genres, dans tout le réseau des transports".

Une présence supplémentaire 

Une présence visible qui est importante pour Abderrahmane, usager régulier des transports en commun. "Je comprends parfaitement ce souci de sécuriser les voyageurs. Parfois, c'est vrai qu'il y a des incivilités. Du coup, c'est rassurant". L'objectif, c'est de garder le même niveau de sécurité en ville comme en périphérie, et alors que les infractions ont baissé de 28% l'an dernier dans les transports en commun.