fourgon attaqué 1:20
  • Copié
William Molinié et Jean-Baptiste Marty / Crédits photo : FRED LATASTE / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Deux agents de l'administration pénitentiaire ont été tués et trois autres blessés mardi au péage d’Incarville dans l’Eure lors de l'attaque de leur fourgon qui transportait un détenu, Mohamed Amra, qui s'est évadé. Au lendemain de cette attaque, le commando est activement recherché.

Deux agents pénitentiaires ont été tués et trois autres blessés, avec un pronostic vital encore engagé pour l'un d'entre eux, au cours d'une attaque mardi vers 11 heures de leur fourgon au péage d'Incarville (Eure) par plusieurs malfaiteurs armés. Un détenu présent dans le fourgon, qui revenait vers la maison d'arrêt d'Evreux où il était incarcéré après une audition au tribunal judiciaire de Rouen, s'est évadé et ses complices ont pris la fuite. 

Un homme qualifié de dangereux et de violent

La traque est engagée. Des centaines de policiers et gendarmes quadrillent ce mercredi matin le département de l'Eure. Si le plan Épervier a été levé mardi en fin d'après-midi, les forces de l'ordre restent en alerte. Le GIGN, unité d’élite de la gendarmerie, est sur place, prêt à intervenir si Mohamed Amra et ses complices venaient à être localisés. Un hélicoptère est également sur le pont pour être déployé à tout moment. 

Une Audi Q5 blanche fait notamment l'objet de toutes les attentions puisque c'est à bord de cette voiture que les fugitifs sont partis. Une fiche de recherche a été émise dans tous les commissariats, dans toutes les brigades. Sur cette fiche, on y trouve le visage de Mohamed Amra. Un homme qualifié de dangereux et de violent. L'ordre donné aux forces de sécurité est de procéder immédiatement à son interpellation, à condition toutefois d'être suffisamment équipé car les fuyards sont lourdement armés. Les forces de l'ordre ont aussi reçu comme consigne de faire preuve d'une extrême vigilance, notamment sur les points de passage des axes routiers.

S'agissant de la remontée d'informations, un numéro de téléphone réservé aux policiers et gendarmes sur le terrain a été mis en place par les services de direction de la police nationale. Un moyen de déployer très rapidement les unités d'élite les plus proches si le commando venait à être aperçu.