Alsace : des lycéens agressés dans la cour, six personnes interpellées

Police
Quatre mineurs et deux jeunes majeurs ont été interpellés après l'agression, mercredi, de deux élèves d'un lycée de Guebwiller (Haut-Rhin) dans la cour de leur établissement. © LAURE BOYER / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
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avec AFP // Crédits photo : LAURE BOYER / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Deux élèves du lycée Joseph Storck, dans la commune de Guebwiller, ont été roués de coups. Ils ont reçu des coups de trottinette dans la cour de l’établissement ce mercredi 20 septembre en fin d’après-midi. Six individus ont été interpellés.

Quatre mineurs et deux jeunes majeurs ont été interpellés après l'agression, mercredi, de deux élèves d'un lycée de Guebwiller (Haut-Rhin) dans la cour de leur établissement, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Colmar. Vers 17h30 mercredi, deux élèves du lycée Joseph Storck de Guebwiller, âgés de 18 et 19 ans, ont été roués de coups alors qu'ils allaient quitter l'établissement, dans une scène "particulièrement violente" enregistrée par les caméras de vidéosurveillance, a indiqué le parquet.

 

Des coups de trottinette

Les victimes, qui ont reçu des coups de poing, de pied, mais ont aussi été visées au visage par des coups de trottinette, se sont vues prescrire un et deux jours d'incapacité totale de travail (ITT). Six personnes extérieures au lycée ont été interpellées très rapidement, après l'appel de témoins à la gendarmerie.

Quatre d'entre elles sont mineures, les plus jeunes étant âgées de 14 et 15 ans, et deux autres sont de "jeunes majeurs". Elles ont toutes été renvoyées devant la justice pour violences aggravées par trois circonstances : en réunion, avec une arme - la trottinette-, ainsi que pour le lieu dans lequel l'agression s'est produite, dans un établissement scolaire.

Les deux plus jeunes ont été placés sous contrôle judiciaire par le juge des enfants, soupçonnés d'être, pour l'un, à l'initiative des violences, et pour l'autre l'auteur des coups de trottinette. Les autres mineurs seront convoqués ultérieurement, quand les deux jeunes majeurs comparaîtront sur reconnaissance préalable de culpabilité.  Aucun d'entre eux n'était connu de la justice. Les raisons de l'agression pourraient être un simple échange de regards, quelques jours auparavant, sur un "City Stade".