Rugby, équipe de France, Dublin, Damien MEYER / AFP 1280 1:33
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Simon Ruben, édité par Grégoire Duhourcau
C'est une montagne verte qui attend le XV de France, dimanche après-midi (16h) à Dublin, dans le cadre de la quatrième journée du Tournoi des Six nations. Face à l'Irlande, les Bleus ne veulent pas se laisser déborder par leurs émotions.

Sur le papier, la mission semble presque impossible. Le XV de France affronte l'Irlande à Dublin, dimanche après-midi, à l'occasion de la quatrième journée du Tournoi des six nations. Après leur succès contre l'Écosse lors de la troisième journée (27-10), les Bleus défient désormais la deuxième nation mondiale derrière la Nouvelle-Zélande.

Des Bleus face à la pression de l'ambiance. La rencontre promet de se dérouler dans une ambiance dantesque. Forcément, c'est impressionnant, d'autant qu'il y a quelques semaines, en Angleterre, dans le même type d'atmosphère, les joueurs de l'équipe de France, surtout les jeunes, avaient cédé sous la pression (44-8).

"On a été très surpris en Angleterre. Il n'y a pas que ça mais je pense que ça a joué aussi. On ne s'attendait peut-être pas à ça. Moi, je ne connaissais pas cette ambiance-là et j'imagine que ce sera pareil en Irlande. Ça ne sera pas facile mais on sait à quoi s'attendre", explique le deuxième ligne Félix Lambey.

 

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"C'est à nous, les anciens, de prendre toute cette pression." Pour tenir, il faudra se serrer les coudes, être solidaires, complète Mathieu Bastareaud, qui estime que c'est aux plus anciens comme lui de protéger les jeunes : "C'est à nous de les aider, de les décharger de tout ça. C'est à nous, les anciens, de prendre toute cette pression, qu'ils puissent se lâcher."

Les Bleus sont moins forts, moins techniques que les Irlandais, c'est un fait. C'est la raison pour laquelle ils misent sur une solidarité salvatrice. Et c'est dans l'adversité qu'ils comptent bien, enfin, trouver cette force intérieure qui leur manque depuis longtemps. Pour cette rencontre, le sélectionneur tricolore Jacques Brunel a décidé de reconduire le même XV de départ contre l'Écosse. Une première depuis son arrivée à la fin de l'année 2017.