Jimmy Vérove se souvient de Kobe Bryant enfant : "Il était déjà fou de basket"

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Christophe Lamarre, édité par , modifié à
L’ancien basketteur professionnel Jimmy Vérove a joué à Mulhouse avec Joe Bryant, le père de Kobe, qu’il a connu alors qu’il n’avait qu’une dizaine d’années. Il se souvient sur Europe 1 d’un "gamin super cool, déjà fou de basket".
INTERVIEW

Kobe Bryant, l’icône du basket mort tragiquement dans un accident d’hélicoptère, avait un lien particulier avec la France. Celui qui n’était alors qu’un jeune garçon de 13 ans a vécu quelques mois à Mulhouse, où son père Joe a joué à la fin de sa carrière. L’ancien basketteur professionnel Jimmy Vérove, qui a côtoyé la famille Bryant lors de cette saison 1991-1992, se souvient d’un "super gamin".

"C’était comme avec tous les enfants des joueurs, vous jouez avec eux, vous shootez avec eux. Je le ramenais chez lui régulièrement après les entraînements, parce que je restais pour faire des shoots en plus, et comme ça il pouvait jouer avec nous. C’était un gamin super cool, déjà fou de basket", se rappelle l’actuel assistant coach de Pau-Orthez, en Pro A.

"On ne peut pas savoir qu’un gamin va devenir un idole mondiale"

Jimmy Vérove l’assure : à cette époque, il ne se doutait pas un seul instant que Kobe Bryant deviendrait l’un des meilleurs basketteurs de tous les temps. "On voyait qu’il allait jouer au basket, mais à quel niveau, on ne savait pas. Quelques années plus tard, au moment de la draft, j’ai compris (il a été drafté par les Los Angeles Lakers, son unique franchise, en 1996, ndlr)", assure Jimmy Vérove.

"On ne peut pas savoir qu’un gamin va devenir une idole mondiale. C’était un super gamin, il avait des parents fabuleux, mais de là à dire qu’il allait devenir le meilleur joueur du monde… Je n’ai pas vu ça en lui, j’ai surtout vu un super gamin qui avait la joie de vivre et qui voulait sans cesse jouer. Il avait déjà une forme de persévérance, mais on ne peut s’en rendre compte que plus tard, quand on voit ce qu’il est devenu", poursuit l’ancien basketteur de Limoges, avec qui il a été champion d’Europe en 1993. "L’avoir connu petit, ça touche encore plus, même si par la suite je n’ai pas eu la chance de l’avoir recroisé. Quand on voit ce qu’il est devenu, on se dit : ‘wouah’."