Rugby : Jonah Lomu tué par un caillot formé lors d'un vol en avion ?

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N.M. avec AFP , modifié à
C'est son médecin qui a avancé cette hypothèse lundi dans une interview accordée à la BBC.

Jonah Lomu a probablement succombé à un caillot de sang qui se serait formé lors d'un récent vol long-courrier, a estimé un de ses médecins lundi, tandis que la Nouvelle-Zélande annonçait une cérémonie d'hommage à cette légende du rugby mondial. Une pluie d'hommages du monde entier s'est abattue sur la Nouvelle-Zélande après le décès de cette légende du rugby mercredi dernier, notamment de la reine Elizabeth II qui demeure officiellement la chef d'Etat de la Nouvelle-Zélande.

Son médecin personnel. Le docteur John Mayhew était très proche du rugbyman pour l'avoir accompagné dans son combat contre ses problèmes rénaux. C'est d'ailleurs lui qui avait annoncé mercredi le décès à 40 ans de l'ailier mythique des All Blacks dans sa maison d'Auckland. Cette disparition si soudaine a provoqué une émotion telle que le gouvernement a annoncé lundi que le temple du rugby néo-zélandais, l'Eden Park d'Auckland, avait été réservé la semaine prochaine pour permettre à tous les Néo-Zélandais de rendre un ultime hommage à celui qui fut la première star mondiale de ce sport.

Un caillot dans le poumon. Pour John Mayhew, le décès de Jonah Lomu est probablement lié à un caillot de sang qui se serait formé dans son poumon lors du vol long-courrier qui l'avait ramené la veille en Nouvelle-Zélande depuis la Grande-Bretagne, où il avait assisté en octobre à la troisième victoire des Blacks en Coupe du monde. "Il est rentré du Royaume-Uni via Dubaï et semblait en bonne santé avant de décéder", a déclaré lundi à la BBC John Mayhew. "La cause la plus probable est un caillot dans le poumon qui peut se former pendant des vols long-courrier".

"Vulnérable" à cause de sa maladie des reins. "Jonah était davantage vulnérable du fait de ses problèmes rénaux", a-t-il dit, en référence au syndrome néphrétique qui avait été diagnostiqué au rugbyman en 1997. Jonah Lomu était dans l'attente d'une nouvelle greffe du rein, après en avoir subi une première en 2004. Son médecin a estimé que son décès avait été "instantané". "Il n'a pas réalisé ce qui était en train de se passer", a-t-il ajouté.