Garcia tout près de l'exploit

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ROLAND EN UN CLIC - La Française a mené 6-3, 4-1 avant de s'écrouler face à Maria Sharapova.

Garcia, le plein de promesses. Le public du court Philippe-Chatrier a cru assister à un exploit majuscule. Caroline Garcia, 17 ans et 188e mondiale, a mené 6-3, 4-1 face à l'une des favorites du tournoi, Maria Sharapova, 7e mondiale. Interrogée sur son étonnante adversaire du jour, la Russe a confié : "elle a joué d'une manière incroyable pendant un set et demi". Et comment ! Accélérations long de ligne, coups chopés pour gêner son immense adversaire, la Lyonnaise a a tout tenté et beaucoup réussi. Jusqu'à ce fameux sixième jeu du deuxième set, où, juste après la ola du central, tout s'est déréglé. Garcia a également été victime d'une décision arbitrale à 4-4, dans un jeu accroché. Ensuite, tout s'est enchaîné et Sharapova a déroulé, alignant... onze jeux d'affilée pour l'emporter (3-6, 6-4, 6-0). A lire : Garcia, si près de l'exploit

Rafael Nadal, le 26.05 (930x620)

Nadal puise dans ses réserves. Après ses 4h01' de match face à John Isner au premier tour, Rafael Nadal a une nouvelle fois dépassé les trois heures de jeu face à son compatriote Pablo Andujar (3h18'). Mais, cette fois, le n°1 mondial n'a pas concédé de set (7-5, 6-3, 7-6[4]). Et, pour cela, il a dû s'employer. La troisième et dernière manche, au cours de laquelle il a été mené 5-1, a duré 1h32' et le Majorquin a sauvé la bagatelle de 8 balles de set ! Nadal poursuit sa route, mais elle est longue et pentue... A lire : Nadal pas encore souverain

Kim Clijsters, le 26.05

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Clijsters dévisse. Elle a mené 6-3, 5-2, s'est procuré deux balles de match à 5-3. Puis a mené 1-0, 40-0 dans la manche décisive. Mais Kim Clijsters, n°2 mondiale et double finaliste porte d'Auteuil (2001 et 2003), a fini par s'incliner face à la Néerlandaise Arantxa Rus, 114e mondiale (3-6, 7-5, 6-1). Arrivée un peu en vrac sur ce Roland-Garros (de retour de blessure à un poignet, à une épaule et à une cheville !), la Flamande, qui a quand même commis la bagatelle de 65 fautes directes, n'a pas trouvé d'explication à son énorme contre-performance. "J'étais prête, sinon je ne serais pas venue à Roland-Garros cette année. Physiquement, tout allait bien. J'ai fait du mieux que j'ai pu vu les circonstances." De bien drôles de circonstances... A lire : Clijsters, la désillusion

Simon avant la nuit. Dans le choc franco-français du jour, diésputé sur un court Philippe-Chatrier très clairsemé, Gilles Simon a pris la mesure de Jérémy Chardy et a bouclé l'affaire en quatre sets juste avant la tombée de la nuit (4-6, 6-4, 6-1, 6-4). En revanche, Arnaud Clément a eu moins de réussite sur le court n°1. Sans jamais rien lâcher, l'Aixois s'est incliné en quatres manches face à l'Allemand Michael Berrer (7-6[6], 3-6, 7-5, 6-4). A lire : Simon bleu nuit

Plus que cinq Tricolores en course. Iryna Brémond et Pauline Parmentier n'ont pas réussi d'exploit, jeudi, face aux têtes de série Roberta Vinci (6-3, 6-4) et Victoria Azarenka (6-0, 6-1). Si l'on ajoute à ces deux défaites celle de Garcia, Marion Bartoli est la seule Tricolore rescapée dans le tableau féminin. Chez les hommes, il reste ceux qu'on a appelé les quatre mousquetaires : Monfils, Gasquet, Tsonga et Simon.

Robin Söderling, le 26.05 (930x620)

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Söderling sans histoire. Le double finaliste sortant de Roland-Garros, le Suédois Robin Söderling s'est qualifié tranquillement pour le troisième tour, jeudi. Il lui a fallu trois sets (6-3, 6-4, 6-4) et moins de deux heures de jeu (1h56') pour venir à bout de l'Espagnol Albert Ramos, issu des qualifications. Attention, cet homme est (encore) dangereux.

Murray franchit l'obstacle. Le n°4 mondial, Andy Murray, a mieux maîtrisé les éléments, et notamment le vent, que son adversaire du jour, Simone Bolelli, pour l'emporter en trois manches (7-6[3], 6-4, 7-5). Le lucky-loser italien a pourtant mené 5-3 à deux reprises, dans le premier et le troisième set, avec, à chaque fois, service à suivre. Mais il n'est pas parvenu à conclure, au grand soulagement de Murray...