"Nous devons être tous responsables", estime l'entraîneur du Real Madrid Rafael Benitez

Ronaldo face au Barça (1280x640) Pierre-Philippe MARCOU/AFP
Comme beaucoup de ses coéquipiers, Cristiano Ronaldo a été impuissant, samedi, face au Barça. © Pierre-Philippe MARCOU/AFP
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avec AFP , modifié à
CORRECTION - Le coach du Real Madrid, Rafael Benitez, a réclamé l'union au sein de son groupe après la lourde défaite concédée face au Barça, samedi soir.

Avant la lourde défaite enregistrée face au Barça, samedi soir, lors du clasico (0-4), l'entraîneur du Real Madrid, Rafael Benitez, ne disposait pas forcément d'une grande popularité. Alors, après... "Au final, nous devons tous être responsables et il faut rechercher l'union au sein du groupe pour essayer de résoudre cela lors du prochain match, obtenir trois points et consoler notre public", a réagi l'entraîneur madrilène en conférence de presse. "Quand on gagne ou quand on perd, nous avons tous une part de responsabilité. Logiquement, cela nous fait mal de perdre de cette manière face à une équipe comme Barcelone, mais il faut s'unir, travailler, améliorer les choses. Nous avons perdu trois points importants en Liga et rien de plus."

Rien de plus, cela reste à voir, car, pour le Real Madrid, une défaite face au Barça fait toujours beaucoup de dégâts. Plusieurs joueurs ont néanmoins tenu à prendre la défense de leur coach, arrivé cette saison en remplacement de Carlo Ancelotti. "Avec 'Rafa', nous avons confiance jusqu'à la mort, et lui a confiance en nous", a insisté le défenseur brésilien du Real, Marcelo, l'un des cadres du groupe. "Ancelotti était resté deux ans (...). (Benitez) est là depuis peu de temps mais nous avons toute confiance en lui. Je ne peux pas dire s'il y a beaucoup de différences avec la gestion d'Ancelotti, je ne crois pas. Nous sommes au début du projet, nous avons la confiance de l'entraîneur et il reste beaucoup de matches à disputer cette saison."

"Absurde de ne pas croire en son entraîneur." Un autre taulier du vestiaire, Sergio Ramos, a fait entendre le même son de cloche. "Ce serait absurde de ne pas croire en son propre entraîneur. Si nous voulons avoir de la réussite, nous devons être plus unis que jamais, avec le président, l'entraîneur, et croire en notre groupe." Après deux défaites consécutives, à Séville (3-2) puis contre le Barça, on pourra juger de l'unité du groupe dès mercredi, sur le terrain du Chakhtior Donetsk, en Ligue des champions, lors d'un match important pour la première place du groupe dans lequel figure également le PSG.