Ligue des champions : le Real Madrid met fin au rêve de Naples

Sergio Ramos (de face) a marqué un doublé sur la pelouse de Naples, mardi soir.
Sergio Ramos (de face) a marqué un doublé sur la pelouse de Naples, mardi soir. © Filippo MONTEFORTE / AFP
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Bougés en première période, les champions d'Europe en titre ont tout de même battu Naples (3-1), pour valider leur billet en quarts de finale de la C1.  

Si les grandes équipes ne meurent jamais, le Real est capable, lui, de ressusciter dans le même match. Menés et nettement dominés en première période, les champions d'Europe en titre ont renversé Naples avec autorité et un zeste de cruauté pour s'imposer en Italie (3-1), mardi soir en huitième de finale retour de la Ligue des champions. Sergio Ramos, avec un doublé en six minutes, s'est chargé de mettre fin aux rêves des bouillants tifosi napolitains en l'espace de six minutes, dès le retour des vestiaires. Déjà vainqueur sur le même score à l'aller (3-1), le Real se qualifie, en grand habitué, pour la septième fois consécutive en quarts de finale. 

Le Real dépassé en première période. Les Madrilènes n'en menaient pourtant pas large en première période. Poussés par un stade San Paolo en fusion, les Napolitains ont récité leur football pendant les 45 premières minutes, un cocktail détonnant et magnifique d'intensité, de générosité et d'organisation collective. Et c'est logiquement, dans un brouhaha indescriptible, que Dries Mertens a ouvert le score, d'une frappe croisée du gauche à la conclusion d'une action aussi rapide que léthale (1-0, 24e). Le Belge, en feu depuis son repositionnement en avant-centre, aurait même pu doubler la mise sans le poteau droit de Navas (37e).

Pendant ce temps-là, le Real, lui, ne savait à quel saint se vouer pour endiguer la furia napolitaine. Bougés comme rarement, les champions d'Europe en titre ont fait peine à voir. Seul un poteau de Cristiano Ronaldo, sur un contre lancé par Karim Benzema (29e), a rappelé, brièvement, le pouvoir offensif et le talent des hommes de Zinédine Zidane.  

Sergio Ramos, ce sauveur. Sauf que le Real n'est pas une grande équipe pour rien. En plus de stars à tous les postes, les Madrilènes possèdent dans leurs rangs un leader d'exception, capable de se muer en sauveur presque par sa seule volonté : Sergio Ramos. En l'espace de six minutes, au retour des vestiaires, le défenseur central a mis fin aux rêves napolitains. D'abord en égalisant (1-1, 51e), puis en doublant la mise dans la foulée (1-2, 57e), à chaque fois de la tête, sur corner.

Oh oui, le scénario est cruel pour les Napolitains, d'autant plus qu'Alvaro Morata a donné une ampleur très sévère au score dans les arrêts de jeu (1-3, 91e). Mais qu'ils se rassurent : ils ne sont qu'une victime de plus de Sergio Ramos, le héros, déjà, de la finale 2014 contre l'Atlético de Madrid, avec le but de l'égalisation à la dernière seconde (victoire 4-1 du Real a.p.). Un homme capable, à lui seul, d'éteindre un volcan en fusion.