JO : appelez-les "les Orfèvres" !

© MAXPPP
  • Copié
, modifié à
HAND - L'équipe de France a conservé son titre olympique, dimanche, en battant la Suède (22-21).
Guigou et Abalo (930x620)

© REUTERS

"Experts" n'est plus un mot assez fort. Bientôt, il faudra les surnommer "les Orfèvres". Car, dimanche, l'équipe de France de handball s'est construite une deuxième médaille d'or olympique de rang, quatre ans après Pékin, réalisant un exploit que seul l'URSS avait réussi en 1988 et 1992 (sous le nom de CEI).

Il s'agit également du cinquième titre majeur sur l'olympiade pour les joueurs de Claude Onesta, qui, outre les JO 2008, ont remporté les Mondiaux en 2009 et 2011 et le championnat d'Europe 2010. Leur seul échec des quatre années écoulées reste cette élimination au tour principal lors du dernier Euro, en Serbie. Mais c'est dans cet échec et dans la remise en cause publique qui a suivi que les Bleus semblent être allés chercher la force pour se forger une nouvelle médaille d'or.

Les Bleus conservent leur titre olympique :

"Ça fait du bien d'avoir gagné ce match", a reconnu sur France 2 l'entraîneur des Bleus, Claude Onesta, le sourire en coin. "Ça fait du bien d'être allé au bout de cette compétition, on sait d'où on vient, on sait qu'il a fallu s'accrcher. Il n'y a qu'à voir la joie des joueurs malgré tout ce qu'ils ont déjà gagné. C'est notre maîtrise et notre expérience qui nous a permis de gagner ce match."

Luc Abalo (930x620)

© REUTERS

Cette finale a été très défensive et les Bleus ont viré à la pause avec deux buts d'avance, sur un petit score (10-8). Ils n'ont d'ailleurs jamais compté plus de trois buts d'avance et se sont mis définitivement à l'abri à 40 secondes seulement de la fin sur un but de Luc Abalo (ici en photo). "Sur une finale, on ne peut pas gérer", a expliqué le futur joueur du Paris handball. "Le ballon, il n'a pas le même poids, et je crois que c'est sur la fin qu'on a fait la différence, parce qu'on a tenté justement."

Lors de cette finale, les Bleus ont pu compter sur leurs ailiers puisque Michael Guigou, qui a, de son propre aveu, disputé l'essentiel de cette compétition "sur une jambe", termine meilleur marqueur avec cinq buts, dont trois jets de sept mètres (sur quatre tentatives). Guigou fait partie des dix joueurs qui avaient déjà été sacrés champions olympiques à Pékin et qui forment l'ossature de ce qui est désormais sans aucun doute la meilleure équipe de handball de tous les temps.