Le Barça ne s'affole pas

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avec agences , modifié à
LIGUE DES CHAMPIONS - Malgré sa défaite face à Chelsea, mercredi, le Barça garde confiance.

Dominer n'est pas gagner, dit l'adage. Le Barça en a offert un exemple XXL, mercredi, sur la pelouse de Chelsea, en demi-finale aller de la Ligue des champions. Malgré une possession de balle de 72% et un nombre de tirs près de cinq fois supérieur (19 à 4), le champion d'Europe en titre s'est incliné sur la pelouse de Stamford Bridge et a (un peu) compromis ses chances de qualification.

Malgré cette défaite cruelle, le Barça n'a pas souhaité jouer les victimes. "Ce n'est pas injuste, c'est le foot", a convenu le coach catalan, Josep Guardiola. "Si la possession de balle donnait la victoire, on gagnerait tous nos matches." Condamné à trouver la faille dans une défense hyper resserrée, mercredi, "Pep" sait qu'il va être confronté au même type de défi, lors du match retour, mardi prochain, au Camp Nou.

La maladresse de Fabregas

Didier Drogba (930x620)

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"Je ne m'attendais pas à ce que Chelsea attaque ou nous presse très haut", a reconnu Guardiola. "Ils déploieront dix joueurs dans leur moitié de terrain et chercheront le contre." C'est sur ce type d'action que Chelsea a inscrit le seul but de la rencontre, sur son seul tir cadré... A l'inverse, le Barça a très largement péché dans ce domaine. "Nous avons le sentiment de nous être créés de nombreuses occasions, mais il a manqué un but", a convenu Andres Iniesta, le héros de la demi-finale retour de 2009. "Il faut relever notre niveau de jeu. L'équipe en est capable, ce n'est pas uniquement une affaire de chance."

Effectivement, si le Barça peut se plaindre du sort du lob d'Alexis Sanchez, qui a frappé la barre, et de celui du tir de Pedro, repoussé par le poteau, il peut aussi regretter la maladresse de ses attaquants, à commencer par Cesc Fabregas, qui a d’abord dévissé seul devant le but (17e) avant de frapper trop mollement devant Petr Cesc (63e).

Fabregas rate totalement sa reprise du gauche :

A l'instar de Fabregas, Lionel Messi n'a pas réussi, lui non plus, à trouver la faille. En sept confrontations, l'Argentin n'a d'ailleurs toujours pas réussi à marquer face à Chelsea.. Mais avant de réfléchir à la façon de prendre en défaut John Terry ou Gary Cahill, les Blaugrana vont se frotter samedi à Sergio Ramos et Pepe lors du clasico face au Real Madrid, leader de la Liga avec quatre points d'avance.

Là encore, le Barça va affronter une équipe qui aura d'abord l'ambition de bien défendre. Et là, pour le Barça, il ne faudra pas seulement dominer, il faudra gagner, sous peine de voir les derniers espoirs d'être sacré champion s'envoler.