Équipe de France : Didier Deschamps estime que l'affaire Kurzawa relève du "domaine privé"

Layvin Kurzawa à Clairefontaine (1280x640) FRANCK FIFE / AFP
Comme en août dernier, Layvin Kurzawa sera présent au rassemblement de l'équipe de France la semaine prochaine. © FRANCK FIFE / AFP
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N.R. avec AFP , modifié à
Le sélectionneur des Bleus a retenu l'arrière latéral du PSG, qui aurait eu des propos et gestes déplacés à son égard.

Malgré le comportement déplacé qu'il aurait eu à son égard dans une vidéo, Didier Deschamps a choisi de maintenir Layvin Kurzawa dans le groupe des joueurs retenus pour affronter la Bulgarie et la Biélorussie, les 7 et 10 octobre prochains, en éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Le 18 septembre dernier, Europe 1 vous apprenait que le latéral gauche du PSG avait été victime d'une tentative de chantage reposant sur une vidéo dans laquelle il aurait "a priori" des propos et des gestes déplacés envers le sélectionneur.

"Cadre privé" et "critères sportifs". "Je ne vis pas sur des 'a priori' (les images n'ont pas été diffusées, à la différence du cas de Serge Aurier, ndlr), je considère que cette affaire relève du domaine privé et, à ce titre, j'ai pris la décision de le sélectionner", a commenté Deschamps, jeudi, en conférence de presse.  Un peu plus tard, "DD" a de nouveau balayé le débat autour de la présence du joueur d'un revers de la main : "Je ne vais pas me poser des questions outre-mesure. A partir du moment où cela relève d'un cadre privé, je prends des décisions sur des critères sportifs." En l'absence du défenseur de Manchester City Benjamin Mendy, blessé à un genou, Kurzawa fait figure de recours n°1 pour Deschamps pour affronter la Bulgarie, le 7 octobre prochain, à Sofia.

Depuis le début de cette affaire, le joueur, plutôt moyen sur le terrain avec le PSG, ne s'est pas publiquement exprimé, laissant le soin à son agent de revenir sur sa situation. "Layvin a été victime il y a quelques semaines d'une tentative d'extorsion de fonds sur la base d'un extrait vidéo réalisé avec un téléphone portable à son domicile et contenant des éléments totalement sortis de leur contexte", avait assuré la semaine dernière son agent dans un communiqué adressé à l'AFP. "Étant donné le caractère privé de cette affaire, et afin de ne pas entraver le travail de la justice en qui nous avons pleinement confiance ni Layvin ni moi-même ne nous exprimerons donc à ce sujet."

Cinq hommes interpellés. Cinq hommes ont été mis en examen dans cette affaire. Trois individus, suspectés de vouloir s'en prendre physiquement au joueur, ont été interpellés près de son domicile, et deux autres complices présumés ont été arrêtés par la suite.