Qualifications Mondial 2018 : les Bleus impuissants face au mur biélorusse

Olivier Giroud face à la Biélorussie (1280x640) Franck FIFE/AFP
Olivier Giroud a manqué plusieurs occasions, mardi, en Biélorussie. © Franck FIFE/AFP
  • Copié
, modifié à
La France a entamé ses qualifications pour la Coupe du monde 2018 par un match nul sans but en Biélorussie (0-0).

Un peu moins de deux mois après avoir perdu la finale de "leur" Euro face au Portugal (1-0 a.p.), les Bleus ont retrouvé la compétition, mardi, en Biélorussie, lors des qualifications à la Coupe du monde 2018. Les promesses aperçues jeudi dernier à Bari face à l'Italie, en match amical (3-1), sont venues se fracasser sur le mur biélorusse (0-0). Revivez ici notre Top Live (subjectif, évidemment), un classement non chronologique des moments forts du match (on en a trouvé).

Le tableau d'affichage

BIÉLORUSSIE 0-0 FRANCE (à la Borisov Arena, Borisov)

1. Occasions à répétition : Griezmann dans les gants, Giroud sur la barre. Après une première période franchemment mollassonne, les Bleus sont sortis (trop tard ?) de leur réserve lors de la deuxième période, avec plusieurs belles occasions successives. Sur un coup franc des 25 mètres, Antoine Griezmann a mis à contribution l'excellent Andrey Gorbunov, auteur d'une belle claquette (58e). Sur le corner suivant, tiré depuis le côté droit par Dimitri Payet, entré en cours de jeu, Olivier Giroud a adressé une belle tête, qui est venue s'écraser sur la barre (59e)… Un peu plus tard, c'est cette fois au torse du portier biélorusse que "Grizi" s'est heurté, après un bon service de Moussa Sissoko (68e).

La tête de Giroud heurte la barre transversale :

2. Le caviar de Griezmann, le pâté de Giroud. Déjà fort maladroit en première période sur une ouverture de Raphaël Varane (35e), Olivier Giroud a manqué une occasion XXL en début de deuxième période (53e). À l'origine, un mouvement de grande classe d'Antoine Griezmann, auteur d'un contrôle suivi d'une talonnade aux allures de caviar. Parfaitement lancé dans la surface, Giroud a manqué sa reprise du gauche, qui est passée nettement à côté de la cage de Gorbounov.

Giroud ne cadre pas sa frappe :

3. Un frisson dans la nuit. Au coeur d'une première période loin d'être euphorisante, la défense française a connu une belle frayeur. Depuis son côté droit, le milieu de terrain biélorusse Timofei Kalachev a adressé un centre tendu devant le but français. L'avant-centre du BATE Borisov Nikolay Signevitch, esseulé devant Steve Mandanda, a manqué le cuir d'un rien (23e)… Ce fut là la seule réelle occasion biélorusse.

4. 4-2-3-1 plutôt que 4-3-3. Comme il l'avait fait lors de la deuxième partie de l'Euro, le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, avait reconduit un système en 4-2-3-1, c'est-à-dire avec deux milieux défensifs et Antoine Griezmann en soutien d'Olivier Giroud devant. N'Golo Kanté a été préféré à Blaise Matuidi pour épauler Paul Pogba au milieu tandis que le nouveau joueur de Tottenham, Moussa Sissoko, a été aligné sur le côté droit. Plutôt à son avantage en Italie, Anthony Martial, moins en vue mardi soir, était titulaire à gauche. Il a été remplacé peu avant l'heure de jeu par Dimitri Payet. À l'image de ses coéquipiers, le joueur de West Ham n'a pas été flamboyant.

5. Près de trois ans plus tard… L'équipe de France n'avait plus goûté au doux parfum d'un match éliminatoire en plein cœur d'une saison calendaire depuis près de trois ans. Et ce match-là, le barrage retour contre l'Ukraine, le 19 novembre 2013, avait été inoubliable, bien sûr, avec une victoire 3-0 et un billet arraché pour le Brésil. Après la Biélorussie, les Bleus se frotteront à la Bulgarie, le 7 octobre, au Stade de France, puis aux Pays-Bas, trois jours plus tard, à Amsterdam. Ces deux matches nous diront si le point ramené de Borisov est un bon point ou non.