Triaud n'a pas de réponse

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LIGUE 1 - Le président des Girondins semble à court de moyens pour réveiller ses joueurs.

LIGUE 1 - Le président des Girondins semble à court de moyens pour réveiller ses joueurs. "J'ai du mal à m'expliquer comment on peut être champion d'automne avec 7 ou 8 points d'avance et puis prendre 14 points en 14 matches, c'est-à-dire un rythme de relégable sur la deuxième partie de la saison. Si j'avais l'explication, ça fait longtemps qu'on aurait amélioré nos performances." Jean-Louis Triaud ne comprend pas. Le président des Girondins, qui était l'invité d'Europe 1 Foot lundi soir, ne comprend pas comment son équipe, irrésistible ce hiver et ultra-favorite pour se succéder à elle-même, a pu se saborder de la sorte, au point d'échouer aujourd'hui à la sixième place du classement - avec un match en moins -, à quatre points du troisième et au-delà des places européennes. "Peut-être qu'on avait trop d'avance, qu'on s'est endormi sur notre matelas et que le réveil a été brutal, et ensuite on s'est cherché trop d'excuses", a expliqué le président Triaud. Après le match de samedi face à Lorient (1-0) - la quatrième défaite en cinq matches de L1 -, il s'en était pris à ses joueurs, fustigeant "une équipe de vétérans". "Comme les joueurs doutent tous, chacun pense à se performance individuelle et on oublie le collectif, estime-t-il. Le doute nous a amenés à ce point où nous en sommes aujourd'hui. (...) Même quand on prend un but, on ne devrait pas douter." "On essaie de rassurer mais quand on voit que ça donne rien on secoue" S'il charge ses joueurs, le président des Girondins épargne son entraîneur, Laurent Blanc. "Le coach a fait ce qu'il faut. Quand je le vois contre Montpellier s'agiter pendant trente secondes pour faire signe à ce qu'il soit quatre et non pas trois dans le mur, et qu'on prend un but sur ce coup franc, je ne vois pas ce qu'on peut rajouter à ça." Concernant sa propre gestion de l'effectif et notamment ces prolongations de contrat en série qui ont marqué le coeur de la saison, le président bordelais estime n'avoir pas commis d'impair. "Si je n'avais pas prolongé les gars, on me l'aurait reproché en disant que les gars n'étaient pas dans de bonnes dispositions psychologiques", souligne-t-il. Et le président des Girondins de se projeter sur le terrain... "Je presserais, je ne douterais pas. On ne prend aucun risque à jouer ambitieux." Désormais, Jean-Louis Triaud attend de ses joueurs une réaction pour les cinq derniers matches de la saison. "On essaie de rassurer mais quand on voit que ça donne rien on secoue. (...) Aujourd'hui, c'est aux garçons de se bouger." Bordeaux dispute son match en retard de la 30e journée, ce mercredi, à Valenciennes (19h00).