Tour d'Europe en un clic

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EURO 2012 - Ce qu'il faut retenir de la soirée de qualification, d'Italie-Serbie à Grèce-Israël.

La bêtise des hooligans serbes Une grosse dizaine de pseudo-supporters serbes ont conduit au report sine die d'Italie-Serbie. Alors que le coup d'envoi avait déjà été reporté de plus d'une demi-heure, les joueurs sont rentrés aux vestiaires après seulement six minutes de jeu en raison des jets de fumigènes sur la pelouse et les spectateurs italiens. Folie, quand tu nous tiens... À lire :Italie-Serbie arrêté après 6 minutes

Afellay, Huntelaar, Sneijder, Oranje goûteux Les Pays-Bas ont écrasé la Suède (4-1) avec un festival offensif organisé de main de maître par Wesley Sneijder. La défense suédoise, aux abonnés absents, y est pour beaucoup aussi. On vous conseille néanmoins le troisième but. Sur son côté droit, Ibrahim Afellay enchaîne roulette et passements de jambes avant de centrer pour Klaas-Jan Huntelaar, qui a inscrit son 24e but en 40 sélections. À lire :Les Oranje sont bien mûrs

Llorente, cador espagnol Déjà auteur d'un doublé face à la Lituanie vendredi, Fernando Llorente a été une nouvelle fois décisif, mardi, en offrant la victoire au champion du monde espagnol en Ecosse sur une habile reprise du pied droit dans la surface (79e). C'est David Villa qui avait ouvert le score, sur un penalty généreux. Auteur de son 44e but en sélection, l'attaquant du Barça rejoint Raul dans la légende de la Roja. À lire : L'Espagne s'est fait peur

Klose, buteur blessé Décisif face à la Turquie vendredi, Miroslav Klose a de nouveau été le maillon fort de la Mannschaft, mardi soir, au Kazakshtan (3-0). L'attaquant du Bayern Munich a ouvert le score peu après la mi-temps (48e), avant que Mario Gomez (76e) puis Lukas Podolski, d'un superbe raid (85e), n'aggravent le score. Mais la soirée s'est mal terminée pour le deuxième meilleur buteur allemand de l'histoire. Touché à une cuisse, il pourrait souffrir d'une déchirure musculaire et être absent plusieurs semaines. À lire :Le patient allemand

La Turquie passe au travers Rossée par l'Allemagne à Berlin, vendredi (0-3), la Turquie a été battu en.. Azerbaïdjan (1-0), sur un joli but de Rashad Sadygov. Sur un corner venu de la droite, deux joueurs feintent la reprise avant que le joueur d'Eskisehirspor, en Turquie, ne reprenne victorieusement le cuir.

Les missiles portugais La Selecçao air force se porte bien. Après avoir rassuré leur monde, vendredi (3-0 face au Danemark), les Portugais se sont imposés (3-1) en Islande grace notamment à deux coups de canons, l'un de Cristiano Ronaldo, sur coup franc, et l'autre de Raul Meireles.

Le Monténégro, rien d'un petit Pas vraiment spécialiste des scores fleuves (trois victoires 1-0 jusque-là), le Monténégro a confirmé mardi en tenant l'Angleterre en échec sur le score de 0-0. Quatre matches, dix points et aucun but encaissé pour une équipe qui devrait ennuyer l'Angleterre jusqu'au bout. À lire :L'Angleterre pas payée

Belgique-Autriche, festin royal À cinq minutes de la fin du match, l'Autriche menait 3-2. Score final : 4-4, soit trois buts coup sur coup. À l'arrivée, aucune des deux équipes n'est totalement satisfaite. La Belgique, avec 4 points, n'avance pas et l'Autriche, avec 7, est déjà à cinq longueurs de l'Allemagne.

Le Belarus, adversaire des Bleus Vainqueur de l'Albanie (2-0), le Belarus, qui s'était imposé en septembre en Stade de France, s'avance comme le principal adversaire de la France dans la course à la qualification directe. Avec deux victoires et deux nuls, le Belarus est aussi la dernière équipe invaincue du groupe.

Fernandez en grand danger Vilipendé par la presse locale pour ses mauvais résultats, le sélectionneur d'Israël Luis Fernandez ne risque pas d'être beaucoup plus serein après le déplacement effectué en Grèce. Battue (2-1), la sélectionne israélienne ne pointe plus qu'à la quatrième place de son groupe, derrière la... Géorgie. Pour sa défense, l'ancien coach du PSG pourra toujours avancer l'arbitrage approximatif de M. Hansson (oui, celui de France-Irlande), qui a accordé un penalty imaginaire aux Grecs.