Marseille et Lyon dos à dos

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LA L1 EN UN CLIC - Les deux Olympiques font match nul (1-1). Sans jouer, Lille reste leader.

Un beau geste partout. Le choc entre les deux Olympiques, de Marseille et Lyonnais, n'a pas tenu toutes ses promesses (1-1). Avare en occasions de but, pauvre en intensité, le match a été sauvé par les deux buts, qui doivent beaucoup à leurs auteurs, Lisandro Lopez d'un côté, Mathieu Valbuena de l'autre. Sur un centre venu de la droite de Michel Bastos, l'Argentin manque son contrôle du droit mais a la lucidité de reprendre immédiatement du pied gauche (35e). L'international français, lui, a eu l'intelligence de dévier la frappe de Benoît Cheyrou, qui, sinon, prenait sans doute la direction des mains de Hugo Lloris. A lire :Un "Olimpico" sans vainqueur

Gignac est maudit. André-Pierre Gignac pensait bien avoir marqué son premier but au Vélodrome. A la 21e minute de jeu, l'ancien Toulousain place une frappe du plat du pied droit qui vient se loger dans le petit filet opposé de Hugo Lloris. Malheureusement pour "APG", Loïc Rémy, au centre, tente de dévier le ballon alors qu'il est en position de hors-jeu. L'arbitre de la rencontre, M. Clément Turpin, par ailleurs excellent, annule logiquement le but. Malheureux, Gignac a été remplacé par Brandao à la 77e minute de jeu. Sous quelques sifflets.

La bonne opération pour Lille. En raison des chutes de neige sur le Nord-Pas de Calais (Lens-Caen a également été remis), le LOSC n'a pas pu disputer sa rencontre contre Nancy, prévue dimanche à 17h00. Malgré cela, les Lillois profitent des matches nuls de Lyon à Marseille et du PSG face à Monaco (2-2) pour conserver la tête du classement.

Un homme à terre... Et c'est à l'arbitre de décider. Les Monégasques ont profité de cette règle pour égaliser en toute fin de match face au PSG (2-2) après un choc qui laissa Stéphane Sessegnon au sol. Le ballon fut rapidement remonté jusqu'au côté gauche où Chris Malonga trouva Daniel Niculae dans la surface de réparation. L'attaquant roumain se retourna et trompa Edel de près. Voilà qui eut le don de refroidir les spectateurs du Parc, qui, quelques minutes auparavant, en faisaient trop en poussant des "Olé"... A lire :Nenê n'a pas suffi

Inarrêtable Nenê. Anderson Luis de Carcalho, dit Nenê, évolue actuellement sur une autre planète. Déjà auteur d'un magnifique doublé le week-end dernier à Valenciennes, le Brésilien a récidivé face à son ancien club, avec deux nouveaux chef-d'oeuvres à la clé, les deux du gauche, une volée en première intention des 20 mètres puis une frappe enroulée dans la surface de réparation. Avec 13 buts, Nenê rejoint le Lillois Moussa Sow en tête du classement des buteurs.

Les anciens abonnés au rendez-vous. Comme ils l'avaient promis, les anciens abonnés étaient présents pour le dernier match de la saison au Parc des Princes. Mais pas dans "leur" virage, ils avaient pris place dans la tribune latérale Paris. Malgré tout, ils avaient respecté la géographie du stade, les anciens abonnés d'Auteuil se plaçant sur la gauche et ceux de Boulogne sur la droite (par rapport aux caméras de télévision), se répondant même par instants. Dans un Parc bouillant, on a donc assisté à quelques scènes surréalistes avec des chants à la gloire du PSG alternant avec des insultes lancées contre l'actionnaire principal, Colony Capital, et surtout contre le président du PSG, Robin Leproux, instigateur du plan de "pacification" du Parc.

Chaud retour aux vestiaires. Antoine Kombouaré et Guy Lacombe ne sont pas les entraîneurs les plus calmes de Ligue 1. Alors quand un différend vient allumer la mèche, ça peut rapidement se transformer en brasier. Au moment de lui serrer la main, le coach parisien a reproché au technicien breton l'attitude de ses joueurs, qui n'ont pas mis en touche sur la "blessure" de Sessegnon. "Il n'arrête pas de pleurer" s'emporte "AK" devant la caméra quand son homologue préfère foncer dans les vestiaires. Ambiance...

La belle histoire de Lemoine. Victime d'une grave blessure au mois d'août dernier, le Rennais Fabien Lemoine, qui a dû subir l'ablation d'un rein, effectuait son retour sur le banc des pros ce samedi. L'histoire était déjà belle mais elle l'est encore plus puisque Lemoine délivra la passe décisive pour Jean-Armel Kana-Biyik, un but qui permet à Rennes de rejoindre Lille en tête de la Ligue 1. On n'oubliera pas de préciser que sur ce dernier corner, VA jouait à dix, l'arbitre ayant obligé Rudy Mater à sortir pour se faire soigner à la poitrine. A lire : Rennes remercie Lemoine

Une histoire d'arbitres. L'un des arbitres assistants de Tony Chapron, arbitre de Sochaux-Bordeaux (1-1), a dû sortir suite à un claquage à une cuisse. Il a été remplacé par le quatrième arbitre, Julien Schmitt, qui a mis un temps fou à se préparer et à entrer en jeu. Et c'est lui vers lequel les Sochaliens se sont précipités dans le temps supplémentaire après une intervention (de la main) jugée illicite de Yoan Gouffran. De leur côté, les Bordelais cherchent toujours à comprendre pourquoi M. Chapron a mis autant de temps avant d'accepter que Miroslav Plasil ne revienne en jeu, en toute fin de match. A lire : Tout sauf nul

Toulouse en tenue de combat. Alain Casanova s'était engagé auprès de ses joueurs à enfiler une tenue militaire en cas de victoire sur Lorient, samedi soir. Les trois points dans la besace (3-0), le techicien des Violets a tenu parole. Et il pouvait avoir le sourire, d'autant que c'est la première fois cette saison que le TFC inscrit trois buts à domicile.

Montpellier à l'index. Le MHSC, qui fait l'actualité cette semaine avec l'affaire du coup de coude d'Emir Spahic sur Nolan Roux, a eu encore maille à partir avec le corps abitral, en l'occurrence M. Laurent Duhamel. L'homme en jaune a exclu l'entraîneur héraultais René Girard pour des propos mal placés et averti Spahic pour une tentative de petite tape sur la joue de son arbitre assistant... A lire : Pas plus avancés