Usap-Bayonne, la Ligue reste "soft"

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S.L. , modifié à
Au regard de la gravité des faits incriminés, l'Usap et Bayonne, qui pouvaient craindre des sanctions exemplaires de la part de la Ligue nationale (LNR) suite aux incidents ayant émaillé le match de Top 14 entre Catalans et Basques, disputé à Aimé-Giral, le 11 mars dernier, ont plutôt été épargnés par la LNR. Marty, Le Corvec et Marmouyet sont suspendus 30 jours, tandis qu'Iguiniz écope, lui, d'une sanction de 20 jours.

Au regard de la gravité des faits incriminés, l'Usap et Bayonne, qui pouvaient craindre des sanctions exemplaires de la part de la Ligue nationale (LNR) suite aux incidents ayant émaillé le match de Top 14 entre Catalans et Basques, disputé à Aimé-Giral, le 11 mars dernier, ont plutôt été épargnés par la LNR. Marty, Le Corvec et Marmouyet sont suspendus 30 jours, tandis qu'Iguiniz écope, lui, d'une sanction de 20 jours. C'est ce mercredi qu'avait lieu devant la commission de discipline de la Ligue nationale (LNR) l'audition des protagonistes perpignanais et bayonnais des incidents ayant émaillé le match de la 21e journée du Top 14 entre l'Usap et l'Aviron Bayonnais (25-19), disputé le 11 mars dernier, à Aimé-Giral. Un choc décisif dans la course aux phases finales qui se sera disputé dans un climat étouffant pour déboucher sur des scènes de violence d'un autre âge entre accrochages à répétition durant toute la rencontre et surtout bagarres générales, dont une dernière déclenchée après le coup de sifflet final de M. Marchat, l'arbitre ce jour-là. "Je pense qu'on va payer les pots cassés, c'est un peu bête...", s'inquiétait le pilier international Jérôme Schuster. Mais alors que l'on pouvait s'attendre de la part de la Ligue nationale (LNR) une batterie de sanctions exemplaires destinées à marquer les esprits et à contribuer à proscrire ce genre de gestes des pelouses du Top 14, force est de constater que la LNR n'a pas osé frapper fort et handicaper lourdement deux clubs prétendants au Top 6 et aux premiers rôles dans ce championnat. Montjuich s'envole pour les uns, le derby à Anoeta pour les autres Ainsi, les Perpignanais David Marty et Grégory Le Corvec écopent tous deux de trente jours de suspension, qui ont pour conséquence directe de priver le trois-quarts centre du XV de France comme son coéquipier du quart de finale de H Cup à venir le 9 avril prochain, au Stade olympique de Montjuich, à Barcelone, face à Toulon. A ceci près que Marty, qui bénéficie d'un sursis de dix jours, sera requalifié à compter du 12 avril, mais n'en fera pas mois défaut à son équipe à La Rochelle et face à Toulouse, là où Le Corvec devra prendre son mal en patience jusqu'au 22 avril et ne pourra pas non plus postuler pour le choc face au Racing-Métro 92 à Aimé-Giral, une semaine plus tard. Trente jours, c'est aussi le tarif infligé au Bayonnais Jean-Joseph Marmouyet par conséquent lui aussi autorisé à reprendre le chemin des terrains à compter du 22 avril, mais privé d'ici cette date du derby basque face au BO ce samedi, à Anoeta, puis de la réception du Racing et enfin du déplacement à Montpellier. Suspendu seulement vingt jours, dont dix avec sursis, le pilier gauche Aretz Iguiniz tire un trait sur le derby du week-end, mais postulera le jour même de sa requalification, le 2 avril, pour la réception du Racing à Jean-Dauger. Enfin, au motif de "bagarre(s) entre joueurs", les deux clubs écopent d'amendes, à hauteur de 7 000 euros pour l'Usap et de 12 000 euros pour Bayonne, le club basque, en raison de la révocation du sursis lié à une décision précédente du 9 septembre dernier, étant sanctionné de 5 000 euros supplémentaires. La requête de l'Usap, qui par la voix de son président Paul Goze avait affirmé dans un communiqué "ne pas comprendre qu'un autre joueur bayonnais (Rémy Martin, ndlr) qui a asséné huit coups de poing sur Grégory Le Corvec au sol (...) ne fasse pas partie de ces citations", est restée à ce jour lettre morte...