Après le gain de la Coupe de la Ligue, samedi dernier contre Vannes (4-0), Bordeaux peut inquiéter Marseille dans la course au titre de champion de Ligue 1. A 5 points de l'OM, les Girondins se rendent à Rennes en match en retard de la 33e levée. Jean-Louis Triaud s'est exprimé sur Europe 1 Sport.La saison 2008-09 des Girondins de Bordeaux a, d'ores et déjà, été couronnée de succès. Une victoire en Coupe de la Ligue face à Vannes (4-0) qui représente la troisième du genre remportée par le club aquitain après celles de 2002 et 2007. Le président bordelais, Jean-Louis Triaud, est revenu, au micro d'Europe 1 Sport, sur cette performance mais également sur une fin de saison qu'il espère encore riche en triomphe."On se devait de gagner avec la manière si possible, c'est mission remplie. On est heureux d'avoir remporté ce trophée mais maintenant, on passe à autre chose", a lancé l'homme fort du club au scapulaire en avouant tout de même qu'il n'était pas serein malgré la nette et rapide avance de ses protégés (3-0 au bout de 12 minutes), "On imagine toujours les pires scénarii, car vu le temps qui restait à jouer ça pouvait aller très vite. On se rappelle, en championnat, de Montpellier menant 4-0 au repos à Marseille avant de perdre 5-4. Une fois contre Toulouse, nous menions 3-0 avant de se faire rejoindre et de marquer le but de la victoire dans les arrêts de jeu. J'ai pensé à tout ça en espérant qu'on n'allait pas se relâcher. On a géré, c'est ce qu'il fallait faire."Mais pas le temps de savourer pour les Girondins car les affaires quotidiennes du championnat reprennent leurs droits avec un déplacement périlleux à Rennes, mercredi en match en retard de la 33e journée de Ligue 1. Et il y a de la casse chez les hommes de Laurent Blanc. "On déplore un blessé qui risque de nous manquer jusqu'à la fin de saison (Wendel, entorse du genou, ndlr) et quant à Trémoulinas, il a une petite gène à la cuisse", regrette Triaud malgré les retours attendus de Cavenaghi et Henrique. Le rendez-vous breton s'annonce donc être une étape importante dans l'optique de grimper sur la plus haute marche hexagonale."Personne n'est à l'abri d'une contre-performance""C'est mieux de prendre les trois points. Même si sur les cinq rencontres qui restent à jouer pour les autres, rien n'est fait non plus. C'est mieux de rester au contact mais en cas d'échec à Rennes, rien ne serait perdu. Personne n'est à l'abri d'une contre-performance", estime le président aquitain qui souhaite rester focaliser sur son équipe plutôt que sur les adversaires, "On ne se préoccupe pas de l'état d'esprit des Rennais. Il faut jouer pour gagner. On ne va pas se perdre dans des calculs et on va essayer de jouer notre jeu pour prendre le maximum de points".Si dans les rangs bordelais, on évoque à présent, à visage découvert, le titre de champion, on ne s'attendait certainement pas à une victoire marseillaise à Lille : "Cela me conforte dans l'idée qu'on ne détient pas les cartes décisives. Si l'OM gagne tous ses matches, ils seront champions vu qu'on ne les rencontre pas. Encore une fois, en espérant que ce ne soit pas nous, une équipe peut passer à travers sur une ou deux soirées, tout est envisageable. Pour conserver une chance, il faut essayer de prendre le maximum de points sur les six matches qu'ils nous restent. On fera les comptes à la fin de saison."L'homme qui est à la tête du club depuis dix ans maintenant a confiance en son escouade : "On est toujours resté bien classé cette saison. On a certes connu un passage à vide comme tout le monde. On n'est pas plus ni moins brillant qu'on ne l'était à d'autres moments cette année. Le terme de la compétition approchant, la concentration des joueurs est au maximum." Lancement de ce sprint final, dès mercredi au stade de la Route-de-Lorient.