Test réussi pour les Bleuets

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A.S , modifié à
Face à une formation espagnole considérée par Erik Mombaerts, le sélectionneur tricolore, comme un morceau de choix, l'équipe de France espoirs a séduit. Les Bleuets, grâce notamment à Rivière et une supériorité numérique, se sont imposés jeudi en amical, 3-2, sur la pelouse de Reims. Le prochain rendez-vous est fixé à mardi, contre la République tchèque.

Face à une formation espagnole considérée par Erik Mombaerts, le sélectionneur tricolore, comme un morceau de choix, l'équipe de France espoirs a séduit. Les Bleuets, grâce notamment à Rivière et une supériorité numérique, se sont imposés jeudi en amical, 3-2, sur la pelouse de Reims. Le prochain rendez-vous est fixé à mardi, contre la République tchèque. Mathieu Gorgelin s'en souviendra. Pour sa première chez les espoirs, le gardien lyonnais, habitué au championnat de France amateur (CFA), s'est distingué notamment par une bourde de première catégorie, idéale pour alimenter les bêtisiers. Alors que les hommes de Mombaerts, en supériorité numérique, menaient 3-1 dans cette seconde période, le numéro trois de l'OL laissa filer entre ses jambes un ballon qu'il s'apprêtait pourtant à cueillir sans difficulté. Rios Lozanon, lancé initialement par Canales, marquait dans le but déserté (2-3, 60e). Les petits frères des champions du monde 2010 n'en demandaient pas tant et oublièrent alors qu'ils évoluaient à 10 contre 11 depuis la fin de la première période. Les Bleuets durent contenir la petite furia adverse et Gorgelin se rattrapa en effectuant une claquette salvatrice sur une demi-volée d'Asier (73e). Voilà qui rassurait à moitié le jeune Lyonnais car il n'était pas non plus hors du coup sur la réduction du score ibérique. Au départ, un ballon de relance française se transforme en « chandelle inversée ». Gorgelin sort à la rescousse mais effleure à peine le ballon, tout en gênant Stambouli. Le Montpelliérain dégage directement sur Merida qui lobe sans souci le gardien tricolore (3-1, 37e). Mombaerts satisfait mais... Deux petites minutes auparavant, les Espagnols étaient KO debout sur la pelouse d'Auguste-Delaune suite au coup de tête décroisé de Gueye, magnifiquement servi par l'Angevin Saivet auteur d'un slalom dans la défense espagnole tout aussi splendide. Avec le doublé de Rivière (11e, 18e), les Français frappaient un gros coup à l'approche de la pause (3-0, 35e). Si Mombaerts se méfiait à raison du collectif adverse, empreint de la philosophie du Barça, le sélectionneur des Bleuets entendaient bien affirmer lui aussi son style du jeu en mouvement. Et il ne fut pas déçu par ses joueurs, maîtres de la partie dès l'ouverture du score. "C'est une belle victoire contre une grosse équipe espagnole. On a fait une grosse première mais on les a remis en jeu par des erreurs", nuançait toutefois le patron des Bleuets devant les caméras de Direct 8. Oui mais que se serait-il passé si l'arbitre de la rencontre ne s'était pas montré sévère en sortant à la 41e minute le carton rouge direct pour un tacle de Juan Carlos sur Guilavogui ? Sa décision eut le mérite en tout cas de calmer les esprits assez échauffés à ce moment-là. Les Espagnols avaient toutefois de bonne raison de s'agacer devant l'efficacité des Bleuets. "On sent chez les Espagnols pus de maturité et d'expérience. On sait qu'on a besoin de ces matches pour progresser", concluait quand même Mombaerts. A confirmer mardi contre la République tchèque.