Stricker s'invite au festin

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Be. C. , modifié à
En signant la meilleure carte de la troisième journée (65), Steve Stricker a rejoint samedi la tête du Tournoi des champions, compétition qui regroupent à Hawaii les vainqueurs du circuit PGA 2010. L'Américain totalise -18, à égalité avec ses compatriotes Jonathan Byrd et Robert Garrigus. Derrière, le Suédois Carl Pettersson pointe à trois coups, l'Américain Matt Kuchar à quatre.

En signant la meilleure carte de la troisième journée (65), Steve Stricker a rejoint samedi la tête du Tournoi des champions, compétition qui regroupent à Hawaii les vainqueurs du circuit PGA 2010. L'Américain totalise -18, à égalité avec ses compatriotes Jonathan Byrd et Robert Garrigus. Derrière, le Suédois Carl Pettersson pointe à trois coups, l'Américain Matt Kuchar à quatre. Un final qui promet. A l'heure d'aborder le quatrième et dernier tour du Tournoi des champions, organisé à Hawaii, trois hommes sont en tête. Auteur de la meilleure carte de la journée, avec 65, soit huit sous le par, Steve Stricker a en effet rejoint Robert Garrigus et Jonathan Byrd en tête du classement. Grâce à huit birdies sur les dix derniers trous, l'Américain a du mêle coup prouvé qu'il faudra bien compter sur lui lors de la dernière ligne droite. De son côté, Garrigus a montré un peu plus de flottement, avant de signer un superbe enchaînement final, conclu par un eagle sur le par 5 du trou numéro 18. Ce dernier, qui part favori, a préféré rendre hommage à Steve Stricker: "Je n'ai pas l'avantage sur un type qui rentre tout à moins de trois mètres. C'est l'un des meilleurs putters de la planète". De son côté, le troisième larron, Jonathan Byrd, garde la confiance. "Je suis sur ce genre de bonnes vagues, avec de bonnes sensations. Je sens que je reviens à un niveau que j'ai pu avoir par le passé", lâche ainsi le joueur originaire de l'Etat de Géorgie, avant de donner quelques clés pour le tour final: "Ce parcours privilégie les joueurs qui peuvent jouer très long". Alors que les trois compères sont à -18 après trois jours, Garrigus a estimé que la victoire se jouerait à -24. Ses deux adversaires savent ce qui les attend.