Sharapova: "C'est un véritable défi"

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Propos recueillis par Régis AUMONT , modifié à
Sur la lancée de son titre à Rome, Maria Sharapova s'est hissée en quarts de finale de Roland-Garros en venant à bout, non sans mal lundi, d'Agnieszka Radwanska (7-6, 7-5). La Russe, qui explique que sa victoire en Italie lui apporte beaucoup de confiance, va désormais se frotter à Andrea Petkovic qu'elle a battue une fois sur deux cette année. Avec l'espoir de mettre enfin la main sur la seule levée du Grand Chelem qui manque à son palmarès.

Sur la lancée de son titre à Rome, Maria Sharapova s'est hissée en quarts de finale de Roland-Garros en venant à bout, non sans mal lundi, d'Agnieszka Radwanska (7-6, 7-5). La Russe, qui explique que sa victoire en Italie lui apporte beaucoup de confiance, va désormais se frotter à Andrea Petkovic qu'elle a battue une fois sur deux cette année. Avec l'espoir de mettre enfin la main sur la seule levée du Grand Chelem qui manque à son palmarès. Maria, comment expliquez-vous qu'à chaque fois que vous êtes au pied du mur, vous arrivez à revenir dans le match et à gagner ? J'ai démarré très lentement aujourd'hui. A 1/4, 15-40, ce qui m'a vraiment sauvé dans ce premier set c'est que j'ai très bien servi et j'ai pu ainsi la destabiliser un peu. Ensuite elle a eu énormément d'occasions dans le deuxième set, cela aurait pu aller dans le mauvais sens mais j'ai réussi à jouer intelligemment chaque fois que j'en ai eu besoin et j'ai aussi été très patiente. Quelle importance a eu votre victoire à Rome dans l'optique de Roland-Garros ? Le titre à Rome m'a apportée beaucoup de confiance, notamment parce que certaines des adversaires que j'ai battues avaient déjà eu de très bons résultats cette saison. Sur terre battue, elles étaient favorites contre moi et j'ai réussi à les battre. J'ai senti que mon jeu progressait au fil du tournoi, cela m'a mise en confiance. Mais quand un autre tournoi débute tout recommence à zéro. On rencontre des adversaires nouvelles chaque jour, les balles sont différentes, les courts sont un peu différents, l'ambiance générale aussi. Toute la question est de savoir s'adapter et donc d'emmener avec soi cette confiance en sachant que l'on sera confronté à une situation nouvelle. "J'ai beaucoup progressé sur cetet surface" Vous allez maintenant jouer contre Andrea Petkovic, comme à Melbourne en début d'année (défaite 6-2, 6-3 en 8e de finale, ndlr). Pouvez-vous nous parler de cette rencontre ? Oui, j'ai joué contre elle à Melbourne, à Miami aussi (victoire 3-6, 6-0, 6-2 en demi-finale, ndlr). C'est une adversaire extrêmement difficile à battre. Elle joue bien sur cette surface, se déplace bien. Elle va certainement utiliser tous ses atouts. Alors ce sera difficile, mais je vais aller sur le court avec l'intention de tout donner pour gagner ce match. Vous étiez par le passé parfois dure avec vous-même sur le niveau de votre jeu sur terre battue. Sentez-vous que vous avez beaucoup progressé depuis ? Oui, j'ai beaucoup progressé sur cette surface. Quand je parlais de ma maladresse sur terre battue, je voulais parler des premiers jours où l'on se retrouve dessus après avoir joué pendant très longtemps sur surface rapide et j'ai trouvé à ce moment-là que c'était difficile de me déplacer, de reprendre position et j'ai eu beaucoup de mal à passer d'un match à l'autre. Je trouve que là-dessus, j'ai beaucoup progressé, j'ai beaucoup travaillé dessus. Qu'est-ce que cela signifierait pour vous de gagner ce tournoi ? C'est un tournoi qui a une histoire très riche et j'ai toujours dit qu'il était le plus difficile pour moi à gagner. C'est un véritable défi. J'ai travaillé dur. J'ai essayé de me préparer au mieux physiquement et mentalement aussi pour essayer de gagner ce tournoi. Je sais qu'ici il faut se montrer plus patiente que dans d'autres tournois disputés sur d'autres surfaces. J'ai vraiment eu une bonne préparation cette année. Et c'est important de croire en cela pour se sentir bien sur le court en match.