Rouen campe sur sa position

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Yannick SAGORIN , modifié à
Le champion en titre est définitivement bien parti pour conserver sa couronne. Au lendemain de leur démonstration de force à l'Ile Lacroix (5-1), les Dragons ont confirmé leur hégémonie devant l'Etoile Noire strasbourgeoise, ce mercredi, toujours sur la glace rouennaise (5-3). Portés par une incroyable série d'invincibilité, les Normands auront l'occasion de conclure les débats dès vendredi soir, en Alsace.

Le champion en titre est définitivement bien parti pour conserver sa couronne. Au lendemain de leur démonstration de force à l'Ile Lacroix (5-1), les Dragons ont confirmé leur hégémonie devant l'Etoile Noire strasbourgeoise, ce mercredi, toujours sur la glace rouennaise (5-3). Portés par une incroyable série d'invincibilité, les Normands auront l'occasion de conclure les débats dès vendredi soir, en Alsace. Cette fois, il y a bien eu match entre les deux équipes. Au lendemain de la déculottée essuyée sur la patinoire de l'Ile Lacroix (5-1), les Strasbourgeois ont fait honneur à leur statut de finaliste, ce mercredi soir, toujours en glace hostile. Un sursaut d'orgueil manifeste et bienvenu pour le suspense qui n'a pas empêché l'Etoile Noire de quitter Rouen avec un deuxième revers dans la besace (5-3). Et l'impérieuse obligation désormais de vaincre deux fois à domicile, avant une éventuelle belle ici-même, en Normandie, mardi prochain. En ce jour de match 2 des finales de la Ligue Magnus pourtant, ce sont bien les Alsaciens qui ont eu le mérite de tirer les premiers. Avant même l'écoulement des 180 premières secondes, Striz a ouvert les hostilités (0-1, 3e), rapidement imité toutefois par Guenette (1-1, 7e). Souvent sanctionnés par la patrouille dans le premier acte, les Strasbourgeois ont alors fait montre des vertus de solidarité qui leur avaient tant fait défaut la veille. A tel point qu'ils ont su résister aux déferlantes rouennaises. Durant deux tiers-temps du moins. En deuxième période, alors que Zwikel (2-1, 22e) et Brunelle (3-1, 30e) semblaient avoir plié la rencontre, les Alsaciens ont trouvé les ressources nécessaires pour recoller au score, grâce à deux réalisations signées Lehtisalo (3-2, 31e) et Tarantino (3-3, 32e), coup sur coup. Seulement les 20 dernières minutes auront été fatales au collectif du Québécois Daniel Bourdages. Par deux fois, Thinel, futur homme du match, a trouvé la faille (4-3, 42e puis 5-3, 51e), plombant ainsi le fol espoir de visiteurs par ailleurs diminués par l'expulsion longue durée de Dufournet, après une explication musclée avec Brunelle (53e). Et les Dragons de Rouen, invaincus depuis 19 matches et lauréats déjà de la Coupe de France cette saison, de glisser tout droit vers un onzième sacre national, en 22 ans...