Rennes, oui à l'Europe ?

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Martin ROY , modifié à
Le Stade Rennais fait sa rentrée ce jeudi face au FC Rustavi Metallurgist, à l'occasion du troisième tour préliminaire de la Ligue Europa. A l'issue d'une phase de préparation peu rassurante, qui n'aura vu les Rouge et Noir remporter qu'un seul de leur quatre matches amicaux, les protégés de Frédéric Antonetti tenteront de faire bonne figure en Géorgie afin d'aborder la confrontation retour à la maison une semaine plus tard avec le plein de confiance.

Le Stade Rennais fait sa rentrée ce jeudi face au FC Rustavi Metallurgist, à l'occasion du troisième tour préliminaire de la Ligue Europa. A l'issue d'une phase de préparation peu rassurante, qui n'aura vu les Rouge et Noir remporter qu'un seul de leur quatre matches amicaux, les protégés de Frédéric Antonetti tenteront de faire bonne figure en Géorgie afin d'aborder la confrontation retour à la maison une semaine plus tard avec le plein de confiance. Sixième de l'exercice passé, le Stade Rennais a profité de circonstances favorables pour s'offrir la possibilité d'accrocher l'Europe cette saison. Qualifiés in extremis pour le troisième tour préliminaire de la Ligue Europa, les Bretons ont l'occasion de renouer avec l'antichambre de la Ligue des champions, qui les fuit depuis la saison 2007-2008. Pour cela, ils devront faire respecter leur statut de favoris face au FC Rustavi Metallurgist, modeste formation géorgienne, dès jeudi, hors de leurs bases. Un rendez-vous très spécial que l'entraîneur breton, Frédéric Antonetti, attend avec impatience. "Pour moi c'est une aventure humaine et je prends ça avec beaucoup de joie. Cela consolidera encore plus le groupe". Un groupe professionnel, il est vrai, quelque peu chamboulé durant la trêve estivale avec les arrivées de Benoît Costil, Julien Féret, Jonathan Pitroipa ou encore Chris Mavinga, destinées à pallier les départs importants de Nicolas Douchez, Sylvain Marveaux et Jérôme Leroy. Arriver à recréer le plus rapidement possible un groupe compétitif et solidaire, telle est la mission du technicien corse, qui sait pertinemment que certains réglages méritent encore d'être peaufinés avant d'être opérationnel en vue des prochaines échéances. "Il reste des détails à mettre en place parce qu'il faut mieux se connaître. Certains sont là que depuis deux, trois ou quatre semaines, tout ne peut pas être réglé", avoue ainsi le charismatique Frédéric Antonetti sur le site officiel des Rouge et Noir, à l'issue d'une phase de préparation quelque peu bafouée. Pitroipa, bonne pioche ? Neutralisé par deux fois par des écuries de seconde zone avant de tomber dans le piège sochalien (0-2), Rennes n'a pas tardé à retomber dans ses travers, en laissant entrevoir un manque de réussite offensive lors de ses trois premiers rendez-vous estivaux. La victoire face à Lorient (2-1) n'a d'ailleurs pu, à elle seule, masquer les difficultés des Rouge et Noir à concrétiser leurs situations de but. Frédéric Antonetti, lui, a souhaité retenir les points positifs. "J'ai vu beaucoup plus d'agressivité et de détermination que contre Sochaux", avouait le chef de file rennais, visiblement rassuré par la dernière sortie de ses poulains. "On a manifestement un potentiel technique et créatif plus important cette année", se rassurait ainsi le Corse, lui qui n'avait pas hésité à fustiger la prestation de certains de ses protégés face à Sochaux, quelques jours plus tôt. Satisfait de l'état d'esprit affiché par ses troupes face aux Merlus, Antonetti a notamment pu compter sur l'intégration express de l'un de ses nouveaux venus, tout droit venu de Hambourg, Jonathan Pitroipa. Après sept ans passés à éclabousser les prés de Bundesliga de toute sa fougue, le jeune ailier burkinabè a choisi de succomber au challenge proposé par le Stade Rennais. "J'ai passé sept saisons en Allemagne. Il était temps de changer. Le championnat français me tentait et Rennes a su me convaincre sur le plan du jeu et du projet. Cette une équipe jeune qui joue bien au football et qui peut me permettre d'atteindre mes buts", confessait-il sur les ondes de RFI. Et s'il était la bonne pioche de ce mercato estival, capable de dévergonder une armada offensive en rade ? Affaire à suivre...