Real-istes

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Par Paul Rouget , modifié à
Vainqueurs 2-0 à Ponferradina en 16es de finale aller de la Coupe du Roi, les joueurs du Real Madrid ont relevé la tête mardi soir, trois jours après un nouveau clasico perdu. Mais Cristiano Ronaldo, qui s'est quelque peu rassuré en marquant le deuxième but de la soirée, et les siens n'ont pas vraiment convaincu sur la pelouse du club de troisième division, où ils ont terminé à dix.

Vainqueurs 2-0 à Ponferradina en 16es de finale aller de la Coupe du Roi, les joueurs du Real Madrid ont relevé la tête mardi soir, trois jours après un nouveau clasico perdu. Mais Cristiano Ronaldo, qui s'est quelque peu rassuré en marquant le deuxième but de la soirée, et les siens n'ont pas vraiment convaincu sur la pelouse du club de troisième division, où ils ont terminé à dix. Il faudra certainement plus qu'une victoire face à une équipe évoluant deux étages en dessous, en match aller des 16es de finale de la Coupe du Roi, pour que le Real Madrid digère son énième défaite face à l'éternel rival barcelonais. Mais c'est toujours ça de pris. Trois jours après avoir de nouveau subi les foudres catalanes lors du clasico disputé à Santiago Bernabeu (1-3), les Merengues ont regoûté à la victoire en l'emportant 2-0 à Ponferradina, grâce notamment à une réalisation de Cristiano Ronaldo, épaulé mardi soir par de nombreux habituels remplaçants. En choisissant de préserver sept joueurs ayant débuté face au Barça (dont Karim Benzema et Lassana Diarra), et en titularisant Cristiano Ronaldo, José Mourinho avait décidé de permettre à son compatriote, très décevant et sifflé par ses propres supporters samedi soir, de retrouver la confiance face à une opposition beaucoup plus modeste. "Il n'y pas d'affaire Ronaldo, pas de drame", avait prévenu l'auto-proclamé "Special One" avant la rencontre, pressé d'évacuer les nombreuses interrogations que son numéro 7 avait suscité après sa prestation face aux Catalans. Visiblement désireux de bien faire et apparemment en jambes, le Portugais devait toutefois patienter une bonne vingtaine de minutes avant de se procurer une première occasion, à la suite d'une percée sur la gauche, qu'il concluait d'un tir non cadré (22e). Dans la foulée, il était trop juste pour pousser dans le but un centre de Callejon (24e). Le même Callejon qui trouvait l'ouverture quelques instants plus tard, sur une demi-volée à la réception d'un excellent centre de Khedira (1-0, 29e). Les sifflets d'El Toralin Et si Higuain, également titularisé avec Kaka, réclamait ensuite un penalty (39e), le jeune Varane avait lui placé une bonne tête, non cadrée, sur corner (34e). Toujours dans le match, "la Ponfe" manquait d'égaliser après la reprise, sur un centre tir d'un certain Domenech, Luis de son prénom, qui trouvait la barre transversale d'Adan (52e). Kaka et Higuain tergiversaient dans la surface (69e), avant qu'Albiol ne voit rouge après un second carton jaune (70e). Servi par Higuain, Ronaldo allait alors inscrire, dans un angle fermé et malgré un très bon Quintana, le deuxième et dernier but de la soirée (2-0, 74e). Une réalisation qui n'arrachait pas le moindre sourire à son auteur, alors que tous ses coéquipiers s'empressaient de le féliciter. Il cédait quatre minutes plus tard sa place à Granero, avant de quitter la pelouse d'El Toralin sous les sifflets. Et malgré un dernier sauvetage de Ramos (89e), le Real conservait ces deux buts d'avance qui assurent presque sa qualification avant même le match retour, mardi prochain à Madrid. Il en faudra plus pour regagner les coeurs de (tous) ses supporters.