Pour affronter la France, l'Irlande recrute... un psy

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Julien Froment , modifié à
MALÉDICTION - L’Irlande n’a plus gagné contre le XV France à Paris depuis 14 ans.

L’Irlande et le XV de France se disputeront le titre dans le Tournoi des six nations, samedi au Stade de France. En cas de victoire, Le XV irlandais pourrait s’adjuger le Graal pour la 12e fois de son histoire. Mais cela devra passer par un succès au Stade de France face aux joueurs de Philippe Saint-André. Sur le papier, la victoire est tout à fait envisageable. Les statistiques, elles, ne leur sont pas vraiment favorables...

Une victoire en 43 ans. Les Irlandais parlent eux-mêmes de "malédiction". Sur ces 43 dernières années, l’Irlande ne s’est imposée qu’une seule fois à Paris. C’était en 2000 et un certain Brian O’Driscoll terrassait à lui seul le XV de Bernard Laporte avec trois essais. Depuis, c’est la disette pour des Irlandais qui sont à chaque fois toujours repartis battus de Paris. Samedi, le sélectionneur Joe Schmidt veut tout faire pour rompre la malédiction. Selon The Independant, il aurait même fait appel à un psychologue du sport.

"Je ne crois pas trop aux superstitions, mais je ne suis pas assez intelligent pour être un psy, alors je préfère me fier à des gens qui sachent s’occuper de l’esprit", explique ainsi Joe Schmidt au quotidien britannique. Et Enda McNulty, c'est le nom du thérapeute, n’est pas n’importe qui, puisqu’il a déjà œuvré en France, du côté de Clermont (2007-2010), avec Joe Schmidt, qui était alors entraîneur adjoint du club auvergnat. Une formation clermontoise qui durant cette période était - enfin - parvenue à devenir championne de France après trois finales perdues en 2007, 2008 et 2009.

Brian O'Driscoll, 930

O’Driscoll, l’autre impact psychologique. "Pour être honnête, nous pourrions aller en France et finir troisièmes du tournoi. Mais si on remporte le Six Nations en gagnant à Paris, ce serait spécial pour nous", confie Joe Schmidt, qui veut croire aux vertus bénéfiques de l’usage d’un psychologue du sport. "Il aide les gars à rester concentrer uniquement sur le match".

L’autre coup de pouce psychologique pourrait venir d'un joueur, Brian O’Driscoll. A 35 ans, il disputera samedi dans l'antre dionysienne son 141e et dernier match avec le XV du trèfle. De quoi redonner espoir au peuple vert qui espère une dernière sortie historique pour son légendaire trois-quarts centre…

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