Paris-Bourges, toujours imprévisible

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Olivier CHAUVET Br De Sports.fr , modifié à
Privé de Mark Cavendish, forfait de dernière minute, Paris-Bourges, prévu ce jeudi, apparaît très ouvert. L'épreuve créée en 1913 ne se termine en effet pas toujours au sprint et pourrait bien sourire une fois de plus à un baroudeur. Elle représente en tout cas une très bonne mise en jambes avant Paris-Tours, prévu trois jours plus tard.

Privé de Mark Cavendish, forfait de dernière minute, Paris-Bourges, prévu ce jeudi, apparaît très ouvert. L'épreuve créée en 1913 ne se termine en effet pas toujours au sprint et pourrait bien sourire une fois de plus à un baroudeur. Elle représente en tout cas une très bonne mise en jambes avant Paris-Tours, prévu trois jours plus tard. Le parcours de 191 km de Paris-Bourges a beau être plutôt plat, les sprinteurs ne finissent pas toujours vainqueurs sur la ligne d'arrivée située sur le Boulevard de la République. Pour preuve, des coureurs comme Thomas Voeckler (2006), Jérôme Pineau (2004) ou Jens Voigt (2003) ont inscrit leur nom au palmarès de l'épreuve ces dix dernières années. Tout juste auréolé de son titre en Coupe de France, acquis dimanche dernier à l'issue du Tour de Vendée, Tony Gallopin en convient, la course est assez imprévisible et peut sourire à un homme seul ou à un petit groupe d'échappées. "La première fois que j'ai participé à Paris-Bourges, en 2008, c'était sorti en costaud (Victoire de l'Autrichien Bernhard Eisel). (...) En 2009, j'ai le souvenir d'un sprint massif gagné par Greipel et auquel je m'étais mêlé. J'avais dû faire dans les vingtièmes. Deux participations donc, et deux scénarios différents", a ainsi confié le coureur de la Cofidis au quotidien régional Le Berry. Guesdon: "Tu es sûr d'être fatigué à l'arrivée" Frédéric Guesdon est d'accord avec cette analyse, sur Paris-Bourges "il y a souvent les deux cas de figure. C'est du 50-50. Les organisateurs ont ajouté cette année un passage de la côte de Chavignol, que l'on grimpera donc deux fois, dans le but sans doute d'éviter une arrivée au sprint. C'est une course difficile, tu es sûr d'être fatigué à l'arrivée. C'est un profil qui reste exigeant en fin de saison. Il y a de la côte et un final dur, on s'apprête à vivre une journée difficile demain (jeudi)". Vainqueur au sprint l'an dernier devant Romain Feillu et Matti Breschel, Anthony Ravard a dû apprendre avec soulagement le forfait de dernière minute de Mark Cavendish, qui n'étrennera donc son maillot arc-en-ciel de Champion du monde que dimanche sur Paris-Tours. Mais le sprinteur d'AG2R-La Mondiale doit aussi savoir qu'aucun coureur ne s'est imposé deux fois consécutivement sur Paris-Bourges depuis Marcel Dussault. C'était en 1948 et 1949.