Nascar : Keselowski, champion twitto

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AUTO - Le nouveau champion de la catégorie reine aux USA est adepte de Twitter. Même en course.

Il n'a pas tardé avant de changer sa photo de profil sur sa messagerie Twitter. Quelques heures seulement après avoir décroché, dimanche soir, le titre le plus convoité de la course automobile outre-Atlantique, la Sprint Cup de la Nascar, Brad Keselowski a posté une photo de lui avec la coupe sur le bitume du Homestead Miami Speedway. En lutte avec le quintuple vainqueur de la catégorie, Jimmie Johnson, le pilote de la Dodge n°2 a profité d'un arrêt au stand manqué de son adversaire, suivi d'un abandon, pour être définitivement sacré.

Keselowski accident de Montoya (930x620)

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Keselowski, qui a déjà dépassé les 10.000 tweets produits, a partagé cette photo avec ses plus de 335.000 abonnés. Sa popularité sur Twitter remonte à février dernier, à Daytona. Il avait alors gagné plus de 100.000 abonnés en twittant plusieurs photos de l'accident de Juan Pablo Montoya depuis l'intérieur de son cockpit, sous le régime du drapeau rouge, certes, mais en pleine course quand même ! Cette immersion totale dans la compétition avait alors ravi les fans à travers le monde et fait la promotion de la Nascar, ravie de l'aubaine.

Des tweets oui, mais plus en course

Brad Keselowski, portrait (930x1240)

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Devenu une star 2.0, Keselowski a alors répété l'initiative. Le 11 novembre dernier, à Phoenix, le pilote de l'écurie Penske a encore twitté depuis son cockpit. Sauf que là, la Nascar a décidé de lui infliger une amende de 25.000 dollars (20.000 euros environ). Pourquoi ce changement de cap ? "Nous encourageons nos pilotes et nos équipes à utiliser les réseaux sociaux. C'est l'une des meilleures façons pour eux de communiquer directement avec leurs fans", explique le responsable communication de la Nascar, Kerry Tharp, dans des propos repris sur Godfathermotorsports.com. "Dans les jours et les semaines qui ont suivi les Daytona 500, nous avons échangé avec les équipes et les pilotes et nous avons considéré que si les médias sociaux doivent être encouragés et promus sur le site du circuit, les termes du règlement sportif sont clairs : une fois en course, les pilotes ne peuvent pas porter de matériel électronique sur eux, comme des téléphones portables." Car les tweets, c'est gentil, mais obtenir des informations sur sa consommation, sa mécanique ou la stratégie de ses adversaires, c'est déjà beaucoup moins réglo. Keselowski a donc dû lâcher son smartphone et reprendre son volant à plein temps.

Ça ne l'a évidemment pas empêché, dimanche, de récupérer son smartphone dès la ligne d'arrivée franchie et de twitter depuis sa Dodge. On n'arrête pas si facilement un champion twitto.