Murray: "C'était délicat"

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Propos recueillis par Yannick SAGORIN , modifié à
Une deuxième victoire en trois sets, ce jeudi, devant l'Italien Simone Bolelli, Andy Murray est dans le bon tempo en cette première semaine des Internationaux de France. Pour autant, l'Ecossais reste sur ses gardes, conscient que des conditions de jeu difficiles, comme ce fut le cas en ce jour de grand vent, peuvent influencer le résultat d'un match.

Une deuxième victoire en trois sets, ce jeudi, devant l'Italien Simone Bolelli, Andy Murray est dans le bon tempo en cette première semaine des Internationaux de France. Pour autant, l'Ecossais reste sur ses gardes, conscient que des conditions de jeu difficiles, comme ce fut le cas en ce jour de grand vent, peuvent influencer le résultat d'un match. Andy, pouvez-vous nous parler des conditions de jeu aujourd'hui ? Les conditions étaient extrêmement difficiles. Le vent ne soufflait pas tout le temps de la même façon, il était tourbillonnant, capricieux... Parfois, on avait le sentiment que le vent était contre soi, puis d'un seul coup, la balle changeait de trajectoire. Lorsqu'on joue avec le vent, on joue avec davantage de lifts. Lorsqu'on joue contre le vent, on joue à plat et on essaie de garder la balle dans le court mais là, ça changeait tout le temps. Du coup, il a fallu faire des petits ajustements, des petits réglages pour être dans la bonne position avant de frapper la balle. C'était très délicat aujourd'hui. Pensez-vous avoir mieux composé avec le vent que votre adversaire ? Vous savez, on essaie de ramener autant de balles que possible, on essaie de relancer du mieux qu'on peut, en faisant en sorte que l'adversaire joue toujours un coup supplémentaire. J'ai essayé de le déplacer énormément. Simone Bolelli est un très bon joueur sur terre battue. Mais avec le vent, il y a un nivellement par le bas des joueurs. En tout cas, je trouve qu'il arrivait parfois à frapper la balle bien mieux que moi. En règle générale, j'essaie de varier, de slicer, mais le slice est difficile à contrôler, notamment quand il y a autant de vent. Vous êtes-vous senti en difficultés parfois ? Non pas vraiment, je suis même plutôt content de la façon dont je me suis sorti de deux situations difficiles. Aux premier et troisième sets, lorsqu'il était au service, je me suis accroché pour ne pas le laisser prendre l'ascendant. Quant aux conditions, si elles étaient difficiles pour moi, elles l'étaient également pour lui. "Djokovic aura la pression" Quel bilan tirez-vous de vos deux premiers matches ? Je n'ai pas cédé de set, c'est une bonne chose. J'ai mieux joué au premier tour. Je sais qu'aujourd'hui, il y a eu quelques problèmes dans mon jeu mais globalement, je suis plutôt satisfait parce que j'ai joué contre un adversaire coriace. Tout le monde s'attendait à ce que je passe ces tours, et je les ai passés ! Avez-vous moins de pression qu'à Wimbledon ? Pour moi, c'est pareil. J'essaie de remporter mes matchs sur tous les tournois, toutes les surfaces, même si la terre battue est très particulière. Le court est plus lent, et on peut mettre en place des stratégies, ce qui n'est pas le cas en Australie, aux Etats-Unis et même à Wimbledon. Un mot sur votre prochain adversaire, Clément ou Berrer ? J'ai joué Clément il y a un petit moment déjà. C'est un joueur assez difficile à cerner, très véloce et qui ne fait pas beaucoup de fautes. Berrer, c'est complètement différent. C'est un gaucher, il a un revers à une main alors que Clément a un revers à deux mains. Quel que soit mon prochain adversaire, je pense avoir mes chances, mais ça risque d'être accroché. Quel regard portez-vous sur le choc de vendredi entre Novak Djokovic et Juan Martin Del Potro ? Ça va être un super match, j'en suis sûr. Mais je ne sais pas qui va gagner. Djokovic est le favori, il aura beaucoup de pression sur les épaules. Les courts et les conditions sont rapides, et je pense que ça peut avantager Del Potro. En tout cas, je vais regarder ce match parce que c'est un troisième tour qui s'annonce particulièrement passionnant.