Lyon, un ton en dessous

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Par Michael BALCAEN , modifié à
L'OL ne peut même pas nourrir de regrets. Les Gones sont tombés sur un Real Madrid plus fort qu'eux ce mercredi lors de la 4e journée de la phase de poules de la Ligue des champions (2-0). La volonté de revanche après la claque subie au Bernabeu n'a pas suffi. Trop longtemps spectateur sur leur pelouse face à des Madrilènes qualifiés, les hommes de Garde n'ont rien pu faire. La différence était trop flagrante.

L'OL ne peut même pas nourrir de regrets. Les Gones sont tombés sur un Real Madrid plus fort qu'eux ce mercredi lors de la 4e journée de la phase de poules de la Ligue des champions (2-0). La volonté de revanche après la claque subie au Bernabeu n'a pas suffi. Trop longtemps spectateur sur leur pelouse face à des Madrilènes qualifiés, les hommes de Garde n'ont rien pu faire. La différence était trop flagrante. L'orgueil ne peut pas tout. L'Olympique Lyonnais l'a appris à ses dépens ce mercredi face à un Real Madrid supérieur dans tous les domaines du jeu. Les Merengue ne sont plus une somme d'individualités, ils forment désormais une équipe sans pitié capable de récupérer le ballon toujours plus haut afin d'étouffer ses adversaires. Rémi Garde le savait, Bernard Lacombe aussi qui demandait davantage d'engagement après deux succès face à Saint-Etienne. Sauf que les ressorts entrevus face aux Verts n'ont guère eu d'effet face à une formation de la maturité du Real. Les premières minutes de ce duel ne laissent d'ailleurs aucune place au doute, les Espagnols confisquent rapidement le ballon pour mieux imprimer leur tempo. Les opportunités ne tardent pas avec Cristiano Ronaldo (7e) puis Benzema qui contraint Lloris à une belle parade (10e). Ce n'est malheureusement pas tout puisque Khedira (11e) ou Ronaldo (16e) s'y essayent à leur tour. Des réminiscences du match aller remontent invariablement et sont même sublimées par ce double petit pont d'Özil sur sur Réveillère puis sur Cris... Et dans cette large domination, une petite faute de Gourcuff sur Benzema va coûter cher à l'OL. Car de l'entrée de la surface, la sentence tombe sous la forme d'un coup franc gagnant de Cristiano Ronaldo (1-0, 24e). Un but qui ne tarit pas la source puisque Lloris doit sortir judicieuse devant Özil (29e) avant d'enchaîner par une parade devant Benzema (31e), qui ne cadre pas dans la foulée (37e). En cette fin de première période, l'OL montre le bout de son nez avec un boulet de canon de Gourcuff dévié par Casillas (45e+1). Et finalement, à la pause, un petit but de retard, ce n'est pas cher payé... Malgré tout, Rémi Garde veut se souvenir de la toute fin de premier acte pour chercher des motifs d'y croire. Si la domination paraît moins flagrante après la pause, elle n'en demeure pas moins réelle. A une tentative de Benzema (58e), Ederson répond ainsi par deux frappes dans la même minute (68e). Cristiano Ronaldo, 100e madrilène Le temps fort des Gones ne va cependant pas durer. Car les si les Madrilènes gâchent un quatre contre deux, ils sont bien plus heureux lorsque Rizzoli, l'arbitre italien, accord un penalty au Real pour une obstruction peu évidente de Dabo sur Cristiano Ronaldo. Le Portugais, qui marque à cette occasion son 100e but en compétition officielle avec le Real, se charge de mettre un terme aux derniers espoirs lyonnais (2-0, 69e). Un coup de massue pour des Rhodaniens qui se jettent dans la gueule du loup, ce qui manque de s'avérer payant sur un corner de Gourcuff repris par Briand sur la transversale (78e) ! L'ancien Bordelais et Milanais se distingue de nouveau avec une ouverture sur Lacazette dont la tête passe au-dessus (82e). Källström d'un coup franc au-dessus (86e) puis Briand d'une pichenette à côté (88e) auront le mot de la fin d'une rencontre logiquement dominée par un Real Madrid qui compte déjà 12 points et possède donc son ticket pour les huitièmes de finale. Les Lyonnais, eux, vont désormais devoir batailler ferme pour aller chiper la deuxième place du groupe D à l'Ajax Amsterdam qui a disposé de Zagreb (4-0). Si ce revers n'a finalement pas plus d'incidence que ça, il faudra un Gerland bouillant dans trois semaines car la victoire sera, cette fois, impérative face à l'Ajax.