Liverpool évite le pire

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Thomas PISSELET , modifié à
Une défaite dans le derby de la Mersey contre Everton aurait fait tâche pour Liverpool, qui s'en est sorti avec un match nul (2-2) ce dimanche à Anfield lors de la 23e journée de Premier League. Pas de quoi soulager les hommes de Kenny Dalglish, toujours au ralenti dans le championnat anglais.

Une défaite dans le derby de la Mersey contre Everton aurait fait tâche pour Liverpool, qui s'en est sorti avec un match nul (2-2) ce dimanche à Anfield lors de la 23e journée de Premier League. Pas de quoi soulager les hommes de Kenny Dalglish, toujours au ralenti dans le championnat anglais. D'un derby Liverpool-Everton, il ne faut surtout pas attendre la fluidité technique d'un clasico Barcelone-Real Madrid. Ce n'est de toute façon pas ce qu'attendaient ce dimanche à Anfield les Scousers, fans d'une équipe des Reds à la peine en championnat. En revanche, l'intensité physique a bien été, comme souvent, au rendez-vous. Le problème pour les joueurs de Kenny Dalglish, c'est qu'il leur a manqué un peu de justesse et de précision dans la finition pour obtenir plus qu'un match nul certes spectaculaire (2-2), mais qui les cloue toujours à la treizième place du classement à l'issue de la 23e journée de Premier League. Comment, avec autant d'occasions en première période, Liverpool a-t-il pu laisser échapper la victoire ? La même question s'était plus ou moins posée en milieu de semaine contre Blackpool (1-2). La réponse est simple: le manque de confiance, les absences de Steven Gerrard et Jamie Carragher ainsi qu'une entame de deuxième acte catastrophique suffisent à expliquer ce nouveau coup d'arrêt des Reds, qui ont ouvert le score grâce à Meireles (29e) avant que Distin (46e) et Beckford (52e) leur fassent une sacrée peur, celle d'une nouvelle défaite. Evitée quelques instants plus tard par Kuyt, sur penalty (68e). Dans le jeu, Liverpool a été moins inspiré qu'Everton, qui a mieux construit ses attaques, mais s'est montré beaucoup plus dangereux. Surtout avant le repos. Servi côté gauche, Torres a d'abord pris le meilleur sur Distin à l'entrée de la surface et, après un crochet sur Heitinga, a ajusté Howard d'une frappe enroulée qui... a échoué sur le poteau sans que Kuyt ne puisse la reprendre victorieusement (18e). Mais le Néerlandais s'est ensuite racheté en obligeant le gardien des Toffees à effectuer une double parade réflexe, repoussant le cuir dans les pieds de Meireles, à l'affût aux seize mètres (1-0, 29e). Howard a (presque) tout repoussé Un but qui aurait dû, donc, en appeler d'autres tant les Reds ont dominé les débats, Everton ne s'illustrant alors que sur coups de pieds arrêtés. Mais Torres pus Maxi Rodriguez sont, coup sur coup, tombés sur un très bon Howard (31e), encore une fois décisif sur une nouvelle mine de Meireles (42e) puis un tir rasant de Maxi Rodriguez plein axe suite à une relance hasardeuse de Fellaini (45e). A trop gâcher, Liverpool s'est donc mis en danger. Un relâchement, même furtif, après le repos a suffi aux Toffees pour refaire surface puis pour reprendre l'avantage au tableau d'affichage. C'est Distin qui, sur un corner frappé par Arteta, s'est retrouvé seul au second poteau pour placer une tête piquée qui a trompé Reina et Johnson, dont la tentative de dégagement sur sa ligne a été vaine (1-1, 46e). Quelques instants plus tard, Osman a fait un petit numéro qui a donné le tournis à Kelly avant de servir au point de penalty Beckford (2-1, 52e). On voyait alors mal comment les Reds, qui restaient sur trois revers toutes compétitions confondues, allaient pouvoir se relever. Mais Howard, livré à lui-même, s'est emmêlé les jambes avec celles de Maxi Rodriguez, penalty transformé par Kuy à contre-pied (2-2, 68e). Un soulagement. Pour sa première sur le banc à Anfield, Kenny Dalglish espérait mieux.