Lisandro brise le rêve de Quevilly

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RECIT- Lisandro a permis à Lyon de l'emporter face à Quevilly (1-0) à l'issue d'une riche soirée.

22h58 : Cris partage avec Beaugrard. Le capitaine de l'OL a appelé celui de Quevilly pour soulever le trophée, comme le Nantais Mickaël Landreau l'avait fait avec le Calaisien Réginald Becque en 2000. Une belle image pour clore une soirée riche en émotions.

La victoire est logique pour le club de Ligue 1, même si Quevilly a fait une belle deuxième période. Il s'agit de la cinquième victoire en Coupe de France pour l'OL après 1964, 1967, 1973 et 2008, date de leur dernier titre. Le club rhodanien est assuré de disputer la Ligue Europa la saison prochaine.

86e : Briand se rate. Seul face à El-Kharroubi, le Lyonnais se heurte au pied gauche du portier de l'USQ. Toujours un seul but d'écart...

83e : Quevilly n'y arrive pas. Le club de National ne parvient plus à inquiéter Lloris. Il lui reste à peine une dizaine de minutes pour égaliser et croire encore à l'exploit...

75e :  Gourcuff analyse. "c'est dommage d'arrêter de jouer comme ça en deuxième période." La remarque est signée Yoann Gourcuff, auteur d'une heure très encourageante avant d'être remplacé par Clément Grenier. "On commence à subir le jeu, il faut essayer de redoubler les passes, faire en sorte qu'il y ait du mouvement", a souligné le joueur de l'OL au micro de France 2. Fin connaisseur du jeu, comme son père.

La bonne passe normande se confirme. Lancé sur le côté gauche, Anthony Laup adresse une frappe puissante au premier poteau. Lloris parvient à dévier le ballon sur sa barre transversale. L'entrée en jeu de Karim Herouat, le héros de la demi-finale face à Rennes, a fait du bien à cette équipe de Quevilly, qui fait désormais jeu égal avec son rival.

62e : l'US Quevilly redresse un peu la barre dans cette deuxième période. Mais les Normands sont souvent trahis par leur technique...

Nicolas Sarkozy (930x620)

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58e : Nicolas Sarkozy est bien là. Le président candidat est assis (ici debout sur la photo) aux côtés de son ministre des Sports, David Douillet.

50e : Lyon est de retour ! A peine cinq minutes de jeu en seconde période et encore une énorme occasion pour l'OL. La frappe déviée de Lacazette vient s'écraser sous la barre transversale de Yassine El-Kharroubi. Lisandro Lopez, qui a suivi, voit sa frappe repoussée à un mètre de la ligne...

François Hollande au Stade de France (465x620)

21h44 : le temps de la restauration. Comme François Hollande, ici avant le match, il est temps de prendre une petite collation et un petit verre après une première période échevelée.

Mais les Quevillais, ultra-dominés lors de cette première période, ont de bonnes raisons d'y croire encore. En quarts de finale, face à Rennes, ils étaient également menés 1-0 à la pause avant de s'imposer finalement 2-1. "On a réussi à le faire une fois, donc pourquoi pas une deuxième fois", a réagi Grégory Beaugrard au micro de France 2.

42e : Quevilly est (quasi) inexistant. L'OL a abordé cette finale de la bonne façon, en mettant de l'intensité et du jeu. Les Quevillais, retranchés dans leur partie de terrain, n'arrivent pas à inquiéter Hugo Lloris, qui n'a eu aucune intervention sérieuse à effectuer.

35e : Hollande sans écharpe. Nicolas Sarkozy est arrivé juste à temps pour le coup d’envoi du match. Son adversaire au deuxième tour de l'élection présidentielle, François Hollande, est lui installé un peu plus bas, entre Gérard Collomb, maire de Lyon, à sa droite, et Laurent Fabius, député de Seine-Maritime et supporter de Quevilly.

Hollande au Stade de France (930x310)

L'OL ouvre logiquement le score sur une superbe action de Lacazette (encore une fois) sur le côté droit de la surface de réparation. Le jeune Lyonnais centre au point de penalty pour Lisandro qui trouve enfin la faille dans la défense normande.

Le défenseur quevillais sauve sur sa ligne une frappe d'Alexandre Lacazette, qui avait habilement dribblé le gardien. L'USQ souffre...

18e : Lovren sur une civière et... sous les sifflets. Le défenseur croate semble s'être blessé gravement au tendon d'Achille. Le public du Stade de France lui réserve une bordée de sifflets.

Lovren (930x620)

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15e : les Lyonnais en 3D. L'Olympique lyonnais inaugure pour cette finale un nouveau maillot, noir, mais surtout en... 3D. Les Quevillais ne portent pas de lunettes mais réussissent à contenir leurs adversaires.

Les Lyonnais en 3D, ce soir, au Stade de France :

L'Argentin, transparent lors de la finale de la Coupe de la Ligue il y a deux semaines, semble être bien plus en jambes ce soir. "Licha" trouve le poteau sur une frappe très puissante depuis l'entrée de la surface de réparation.

11e : Lyon appuie fort. Les Lyonnais semblent vouloir se faire respecter. Peut-être un peu trop, à l'image de ce tacle très appuyé de Maxime Gonalons sur la cheville de Pierrick Capelle...

8e : la deuxième de Quevilly. C'est la deuxième fois que l'US Quevillaise dispute une finale de Coupe de France après 1927. Il y a 85 ans, l'USQ s'était inclinée face à l'OM, à Colombes. A lire : Quevilly, la Coupe à coeur.

5e : le Stade de France en jaune et noir. Les supporters de Quevilly ont investi le Stade de France face à des supporters lyonnais venus bien moins nombreux que pour la finale de la Coupe de la Ligue.

Voici les deux onzes de départ :

Lyon : Lloris - Réveillère, Cris (cap.), Lovren, Cissokho - Lacazette, Gonalons, Gourcuff, Kallström - Lisandro, Gomis

Quevilly : El Kharroubi - Vardin, Weis, Beaugrard (cap.), Vanoukia - Z. Diarra, Jouan - Laup, Valéro, Capelle - Colinet

20h51 : Le protocole a pris du retard : le coup d'envoi n'a pas encore été donné. C'est donc encore le temps des pronostics...

20h47 : les joueurs sont sur la pelouse. Jean Djorkaeff, le président de la commission de la Coupe de France, salue les vingt-deux acteurs. Le président candidat, Nicolas Sarkozy, n'est pas descendu sur la pelouse. Il semble qu'il ne soit pas encore arrivé...

Colinet face à Gomis (930x620)

20h36 : Quevilly pour l'histoire. Le club normand va tenter de devenir ce soir le premier club de troisième division à remporter la Coupe de France. Dans toute l'histoire de la compétition, seuls deux clubs  qui ne faisaient pas partie de l'élite ont réussi à s'imposer : Le Havre (D2) en 1959 et Guingamp (D2) en 2009. Opposé à l'Olympique lyonnais, vainqueur de l'épreuve en 2008, l'US Quevilly dispose de solides arguments.