Les Spurs se sont relevés

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François KULAWIK , modifié à
Plus de peur que de mal pour les Spurs ! Deux jours après une vilaine défaite chez les Hornets, les leaders de la Ligue sont en effet repartis de l'avant chez les Warriors, l'emportant 102-113 avec notamment 18 points et 11 passes de Tony Parker, et Tim Duncan a rassuré son monde après avoir été touché au genou dans le deuxième quart. Soirée également faste pour Detroit, avec un neuvième succès de rang, et Tracy McGrady, bourreau du Magic.

Plus de peur que de mal pour les Spurs ! Deux jours après une vilaine défaite chez les Hornets, les leaders de la Ligue sont en effet repartis de l'avant chez les Warriors, l'emportant 102-113 avec notamment 18 points et 11 passes de Tony Parker, et Tim Duncan a rassuré son monde après avoir été touché au genou dans le deuxième quart. Soirée également faste pour Detroit, avec un neuvième succès de rang, et Tracy McGrady, bourreau du Magic. Le match de la nuit Les Spurs sont rassurés: l'infirmerie texane restera vide ! Au surlendemain d'une étonnante faillite collective chez les Hornets, les joueurs de La Nouvelle-Orleans les châtiant 96-72 pour leur infliger leur plus lourde défaite de la saison, les leaders de la Ligue ont certes renoué avec leurs bonnes habitudes en décrochant une 38e victoire en 45 matches, mais l'essentiel est bien ailleurs: ce nouveau succès ne tiendra pas de la victoire à la Pyrrhus. Car il fallait voir les mines déconfites de Greg Popovich et de ses ouailles à l'heure de rejoindre les vestiaires, les Spurs venant pourtant de créer un premier écart en menant de sept longueurs à la pause, pour deviner les minutes d'effroi éprouvées par tout San Antonio. Quelques minutes auparavant, Tim Duncan les avait en effet devancés de façon prématurée. Touché au genou gauche suite à un choc avec Acie Law, l'ancien double MVP était alors longuement resté au tapis, Pop accourant aux nouvelles et deux de ses coéquipiers venant ensuite l'épauler pour sortir du terrain: l'inquiétude prédominait évidemment. Et rarement, le passage aux vestiaires fut autant salvateur pour les Spurs. Le temps de constater qu'il ne s'agissait que d'une légère extension du ligament du genou et Tim Duncan était en effet de retour parmi les siens. Et avec, au final, 16 points et 7 rebonds, l'intérieur texan n'a d'ailleurs pas été le dernier contributeur à la nouvelle victoire des premiers de la classe NBA. David Lee pouvait certes s'en donner à coeur joie sous les panneaux en compilant 31 points et 12 rebonds pour les Californiens, mais les Spurs étaient bien trop outillés pour être inquiétés. Notamment à l'extérieur puisque si Antonio McDyess y allait de ses 14 points-10 rebonds pour épauler Duncan, les artificiers texans assuraient finalement l'essentiel du travail avec notamment 20 points pour Manu Ginobili, 18 points-11 rebonds de Tony Parker et également 14 points de George Hill. La victoire et la santé: San Antonio avait de quoi se réjouir de son déplacement à Oakland ! Les Français de la nuit Si Tony Parker a donc été à son aise dans le succès des Spurs à Golden State, le meneur tricolore affichant, dans le détail, 18 points, 11 passes, 3 rebonds et 3 interceptions en 32 minutes, ses compatriotes sur le pont, ce lundi, n'ont pas connu la même réussite. Français le plus en vue depuis le début de l'année 2011, Nicolas Batum a ainsi connu une soirée difficile face aux Kings. Avec 16 points à 6 sur 12 aux tirs et 9 rebonds, l'ancien Manceau n'a certes pas démérité, mais la défaite concédée, à domicile, 81-96 face aux cancres californiens fait forcément tâche pour une équipe à la lutte pour les playoffs de la Conférence Ouest. Heureusement pour les Blazers, ça ne va pas mieux pour leurs premiers concurrents dans cette course à la huitième place, les Suns s'étant en effet inclinés à Philadelphie 105-95. Et comme l'avant-veille face aux Pistons, Mickael Pietrus a certes eu voix au chapitre, mais en 12 minutes, l'ancien Warrior n'a pas pris un seul tir, se contentant de 3 rebonds et 2 contres. Contribution également très limitée pour Johan Petro dans le succès du New Jersey sur Cleveland. En 11 minutes, l'intérieur tricolore n'a pu faire mieux que 4 points à 2 sur 5 aux tirs et 2 rebonds, 1 interception et 1 contre, ses Nets remportant sur le fil 105-103 le duel de cancres face aux Cavs. Enfin à New York, le duel franco-français entre les Knicks de Ronny Turiaf et les Wizards de Kevin Seraphin a tourné à l'avantage des New Yorkais, les Knicks profitant de la visite de Washington pour renouer avec la victoire après six défaites de rang. Les deux intérieurs tricolores n'ont toutefois guère pesé sur les débats, Seraphin se contentant de 3 rebonds, 1 contre et 1 interception en 15 minutes et son compatriote n'affolant guère les compteurs avec ses 7 points à 2 sur 4 aux tirs, 4 rebonds et 2 contres en 28 minutes. Les chiffres de la nuit 17. Les Cavs y vont tout droit. Défaits 103-101 chez les Nets après avoir vu Brook Lopez inscrire le panier de la victoire à 1,4 seconde de la fin, Cleveland a en effet encaissé une 17e défaite de rang, la 27e sur les 28 derniers matches. Et ce, en dépit des quatre points d'avance que la franchise de l'Ohio comptait à moins de deux minutes de la fin. Du coup, les Cavaliers millésime 2011 ne sont plus qu'à deux défaites de la série noire la plus longue de l'histoire de la franchise de l'Ohio, Boston et Denver étant désormais au programme des hommes de Byron Scott. Et le record absolu des 23 défaites de rang sur une saison est également menacé, des déplacements à Orlando et Miami étant également au programme des Cavs durant les prochains jours... 9. Les Hornets sont bien l'équipe la plus chaude de la Ligue. Après s'être offert le scalp du leader San Antonio, La Nouvelle-Orleans s'est, cette fois, imposé aux dépens du Thunder, l'emportant sur le fil 91-89 grâce à un panier à six mètres de David West à moins d'une seconde de la fin, et les Hornets ont ainsi aligné une neuvième victoire consécutive. Décisif avec le panier de la victoire à la dernière seconde, West a également inscrit 20 points à 10 sur 18 aux tirs tandis que Chris Paul compilait 24 points et 9 passes. Oklahoma avait pourtant compté jusqu'à 15 longueurs d'avance après un premier quart à sens unique... 20. Ancienne icône du Magic avec notamment deux titres de meilleur marqueur de la Ligue en 2003 et 2004, Tracy McGrady s'est rappelé au bon souvenir de ses anciens fans. Car si les Pistons ont créé la surprise en venant l'emporter à Orlando 96-103, ils le doivent en grande partie à l'ancienne gloire floridienne, auteur de 20 points, 7 rebonds et 5 passes pour l'occasion et particulièrement à son aise à l'heure de créer un écart décisif dans le deuxième quart. video>