Les Bleus ont du répondant

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HAND - Tenus en échec par l'Espagne, les Bleus ont écrasé la Hongrie (+13), samedi.

Une montée en puissance. Menée de deux buts à la 14e minute de jeu (9-7), l'équipe de France a connu un début de match particulièrement difficile. Mais après avoir resserré la défense, les Bleus sont repartis en conquête et ont progressivement creusé l'écart jusqu'à compter cinq buts d'avance à la pause (18-13). La deuxième période, remportée 19-11, fut une longue démonstration, dans la foulée des deux Montpelliérains Nikola Karabatic et William Accambray, auteurs respectivement de sept et six buts. A lire : Experts et bien nommés

Quand "Doudou" remplace "Titi". Alors que les Bleus étaient en difficulté, Claude Onesta a lancé Daouda Karaboué dans les buts à la place de Thierry Omeyer. Et le gardien de Toulouse a été mieux qu'un remplaçant de luxe. "Mon rôle est de rentrer quand il y a le feu. Je me suis préparé pour être prêt à ce moment-là", a expliqué "Doudou" au micro de Canal+ Sport. Et avec 13 arrêts, on peut dire qu'il a bien rempli sa mission.

Roiné et Sorhaindo sur le flanc. Les Bleus continuent d'être malmenés sur le plan physique. Alors qu'il avait réalisé un excellent début de match (4 buts), Bertrand Roiné, touché au tendon d'achille, a été contraint de sortir. En deuxième période, ce fut au tour de Cédric Sorhaindo de rester au sol après un choc genou contre genou avec un défenseur hongrois. Les deux joueurs sont incertains pour la rencontre de lundi face à la Norvège.

La vie sans Barachet. Devenu un élément clé du dispositif de Claude Onesta, le Chambérien Xavier Barachet, touché contre l'Espagne, n'est pas entré en jeu samedi. Mais il devrait être remis pour le match contre la Norvège. "Ma cheville va mieux", a-t-il confié sur Canal+ Sport. "On a bien bossé avec tout le staff, tout se répare bien."

Une nouvelle ambiance. Les Bleus ont quitté la sympathique atmosphère de Kristiansand pour une salle de Jönköping bien plus grande, qui est à l'origine une patinoire. Après des débuts difficiles, ils ont réussi à s'acclimater. Et ce, d'autant plus que quelques minutes auparavant, l'Allemagne avait pris le dessus sur l'Islande (27-24), offrant ainsi à la France la première place du Groupe I.