Le Real (presque) roi de Madrid

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Michael BALCAEN , modifié à
Le Real Madrid a obtenu une petite victoire dans un derby de Madrid musclé, jeudi en quart de finale aller de la Coupe du Roi, face à l'Atletico (3-1). Une rencontre délicate que les hommes de Mourinho, menés au score suite au but rapide de Forlan, ont su remporter grâce à Ramos, Ronaldo et surtout un but d'Özil à la dernière minute qui modifie sensiblement la donne pour la qualification.

Le Real Madrid a obtenu une petite victoire dans un derby de Madrid musclé, jeudi en quart de finale aller de la Coupe du Roi, face à l'Atletico (3-1). Une rencontre délicate que les hommes de Mourinho, menés au score suite au but rapide de Forlan, ont su remporter grâce à Ramos, Ronaldo et surtout un but d'Özil à la dernière minute qui modifie sensiblement la donne pour la qualification. Une dernière minute qui change tout, ou presque. Alors que l'Atletico pensait pouvoir recevoir le Real au Calderon dans une semaine avec seulement un petit but de retard, c'est une valise deux fois plus lourde qu'il va leur falloir transporter. Dans un quart de finale d'une Coupe du Roi qui semble avoir pris une ampleur toute nouvelle cette saison, les Merengue n'ont guère eu la tâche facile mais ils ont eu le mérite de jouer jusqu'au bout... Loin du carton plein du Barça devant le Betis (5-0) ou du spectaculaire Villarreal-Séville (3-3), les deux équipes de Madrid ont alterné entre le beau jeu et les grosses fautes mais c'est tout de même le Real qui a fait un grand pas vers la qualification. Une rencontre qui démarre pourtant très mal pour les Merengue puisque Reyes sert Agüero, très légèrement en position de hors-jeu, l'Argentin est déstabilisé par Casillas mais Forlan a bien suivi et donne l'avantage d'entrée à son équipe (1-0, 7e). Les hommes de Mourinho ne s'affolent pas et commencent à imposer leur loi en monopolisant le ballon. Et si Ronaldo ne cadre pas (10e), Sergio Ramos, lui, profite du corner frappé par Di Maria pour égaliser rapidement (1-1, 14e). Conforté, le Real accélère encore avec une frappe du gauche de Benzema (19e), une tête de Carvalho bien sortie par De Gea (23e) qui se montre également à son avantage devant Di Maria (30e) et Ronaldo (31e). L'Atletico craque sur le fil Finalement, l'Atletico n'est pas si malheureux de rentrer aux vestiaires avec ce score de parité. A la reprise, les hommes de la Maison Blanche dominent mais les Matelassiers existent tout de même sur des contres tranchants. Sur l'un d'eux, Juanfran contraint Casillas à un arrêt réflexe mais il y avait Forlan seul devant le but (55e)... Mourinho décide de changer ses batteries et sort Benzema pour faire entrer Kaka (56e). Cela ne fonctionne pas de suite puisque c'est Agüero qui se met en évidence en résistant à Ramos avant de frapper, Casillas détourne sur Suarez qui trouve le poteau (59e)! Mauvaise pioche pour l'Atletico puisque deux minutes plus tard, Özil fait son numéro à droite et centre pour Ronaldo qui double la mise (2-1, 61e). Le Portugais manque en revanche d'à-propos sur une action très chaude en tentant une talonnade plutôt que de passer à Khedira bien mieux placé (75e). L'Allemand reçoit tout de même le ballon contré mais il se fait lui aussi contrer tout comme Xabi Alonso. Ronaldo n'est pas plus à la fête et manque un contrôle en pleine surface (78e). Et alors que l'Atletico file vers une courte défaite, Dominguez s'emmêle les pinceaux dans la surface, Özil ne se fait pas prier et inscrit un 3e but qui fait très mal aux Matelassiers (3-1, 90e). Un ultime but en forme de coup de poignard pour un Atletico jamais vernis face au Real et qui se trouve désormais en fâcheuse posture.